Il officie depuis dix ans en la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse. L’abbé Simon d’Artigue, figure de la Ville rose, va tirer sa révérence. Ce passionné de rugby s’apprête en effet à raccrocher les crampons, et son successeur a été désigné.
Une année de « ressourcement spirituel »
Curé de l’ensemble paroissial Saint-Étienne (qui regroupe la paroisse de la cathédrale de Toulouse, mais aussi celles de Notre-Dame de la Dalbade, Notre-Dame de la Daurade et Saint-Aubin), Simon d’Artigue vient en effet d’être autorisé par Mgr Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse, à prendre… une année sabbatique.
« On appelle ça une année sabbatique, mais ce n’est pas une année de vacances », tempère le prêtre, qui quittera ses fonctions mi-juillet. « C’est plutôt une forme de retraite ». Un « ressourcement spirituel » qui tombe à point nommé pour ce curé, car « cela fait 20 ans que je suis prêtre ».
Simon d’Artigue va marcher un an jusqu’à Jérusalem
Au programme de Simon d’Artigue, cette année ? « Je vais partir en pèlerinage à pied à Jérusalem », raconte cet abbé qui cultive une vraie passion pour le rugby. Il confesse d’ailleurs lire avec autant d’entrain l’Évangile… que le Midol. Pendant un an, ce supporter invétéré des Rouge et Noir va donc aussi s’éloigner de son club de cœur.
Je ne suivrai pas le Stade Toulousain pendant un an, ça me manquera certainement, mais une bonne déconnexion, c’est bien aussi !
À l’issue de son pèlerinage, les Toulousains recroiseront-ils Simon d’Artigue ? « Je serai de retour dans un an dans le diocèse de Toulouse, et je prendrai la mission que l’évêque me donnera ».

Dix ans après, un successeur venu… de Balma
Aux commandes de l’une des 14 cathédrales d’Occitanie, Simon d’Artigue sera officiellement remplacé dès le 1er septembre 2025, soit dix ans jour pour jour après sa nomination, par un autre prêtre du diocèse de Toulouse, l’abbé Vincent Gallois.
Actuellement curé de l’Ensemble paroissial Porte du Lauragais (qui couvre Balma et une quinzaine de communes de son arrière-pays), ce natif de Montauban, juriste de formation, connaît bien la Ville rose pour y avoir été ordonné prêtre en 2002, et pour avoir été curé de Saint-Sernin entre 2009 et 2020.