Pour les habitants de Tournefeuille qui empruntent la passerelle Balancy, le long du Touch, près de Toulouse, le niveau d’eau peut s’avérer inquiétant. En effet, depuis mercredi 18 juin 2025, la rivière s’est abaissée, dévoilant vélo, rambarde et autres déchets abandonnés dans le cours d’eau… Un ouvrage dégradé a provoqué la situation, indique la mairie de Tournefeuille. La situation présente-t-elle un risque pour la biodiversité ?
Un barrage s’affaisse, le niveau d’eau baisse
« Le mercredi 18 juin à 12 heures, les services de la Ville ont constaté une dégradation partielle du barrage dit Chaussée du moulin Balancy », précise la mairie de Tournefeuille. La situation a provoqué une « baisse notable du niveau d’eau de la rivière le Touch, ainsi que du lac des Pêcheurs ».
Ce barrage hydraulique appartient à une propriété privée, et alimente le canalet du moulin et le lac des Pêcheurs, mais la Ville « assure l’entretien des vannes, dont elle a la gestion ». Ce pour quoi elle s’est saisie de l’affaire en faisant office « d’interface entre les propriétaires, les services de l’État et Toulouse Métropole ».

La faune du Touch en danger ?
En attendant que l’ouvrage hydraulique soit réparé, « une cellule de crise a été activée par la Ville ». L’inquiétude s’est également portée sur la biodiversité de la rivière du Touch. Le manque d’eau présente-t-il un danger pour les poissons et autres espèces du cours d’eau ?
« Une étude d’impact sur la faune piscicole de la rivière a immédiatement été sollicitée auprès de la Fédération de Pêche », confie la mairie de Tournefeuille. Cette dernière a « confirmé l’absence de risque immédiat pour les espèces présentes dans le cours d’eau du Touch ».
Une autre étude est en cours afin d’évaluer les risques pour le lac des Pêcheurs, situés à proximité.

Une étude technique à venir
Pour l’heure, la Ville, Toulouse Métropole, gestionnaire des cours d’eau, et les autorités compétentes surveillent de près la situation « pour contenir les effets de cet événement ».
La Métropole attend l’aval des propriétaires pour intervenir et mener une étude technique. « Cela visera à définir les modalités de réparation de l’ouvrage et, à plus long terme, à réfléchir à son avenir au sein du paysage hydraulique local. »