DROGUE. Après deux assassinats, démantèlement d’un vaste réseau de trafic de cocaïne et de cannabis, 17 personnes devant la justice

17 personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour trafic de stupéfiants à compter de ce lundi 2 juin et jusqu’au vendredi 6 juin. Elles sont soupçonnées d’avoir écoulé du cannabis et de la cocaïne dans le quartier d’Empalot à Toulouse (Haute-Garonne), dans le cadre d’un vaste réseau organisé.

La justice se penche dès ce lundi sur un réseau de stupéfiant qui écoulait cannabis et cocaïne dans le quartier d’Empalot à Toulouse. 17 personnes, dont des mineurs doivent répondre de leurs actes.

C’est un trafic particulièrement lucratif, qui a entraîné une véritable guerre de territoire pour en prendre le contrôle en plein cœur d’Empalot, rue de Menton à Toulouse, au point de provoquer des drames. En mai et septembre 2023, le quartier a été le théâtre de deux assassinats. Les auteurs avaient été à l’époque rapidement interpellés.

Malgré plusieurs vagues d’arrestations, le réseau était de retour et il aura fallu des mois d’enquête aux policiers pour le démanteler enfin. 23 personnes, dont 4 mineurs ont été appréhendés et de grandes quantités de drogues, cannabis et cocaïne saisies. 7 hommes ont été placés en détention provisoire, 8 ont été placés sous contrôle judiciaire et un individu fait l’objet d’un mandat d’arrêt contre lui.

Selon le procureur de la République de Toulouse, « les rôles au sein du réseau étaient bien déterminés entre commanditaire, fournisseur, ravitailleurs et vendeurs aux points de deal ». Les individus ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants.

Les investigations ont également permis « d’identifier parmi les dirigeants du trafic, un homme qui opérait depuis une maison d’arrêt, où il était incarcéré pour une autre affaire ». Les prévenus, qui comparaissent cette semaine devant le tribunal correctionnel de Toulouse, avaient déjà été condamnés à plusieurs reprises pour des faits en lien avec le trafic de stupéfiant.

Ils risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et de fortes amendes. Leur sort sera connu à la fin de la semaine. Quant aux quatre mineurs, ils seront, eux, jugés par le tribunal pour enfants.