Toulouse célèbre le chanteur et compositeur de tango Carlos Gardel, né il y a 120 ans dans la ville rose, en programmant jusqu’au 18 juillet un festival et une exposition.
Pour sa deuxième édition, le festival international de tango argentin de Toulouse , Tangopostale, organise plusieurs évènements pour redécouvrir la vie et l’oeuvre de celui qui partit pour l’Argentine avec sa mère Berthe Gardès à l’âge de deux ans et inventa le tango chanté.
« Son esprit flotte sur Toulouse »
« De Mozart à Gardel », une conférence de l’Argentin Pepe Kokubu, s’est ainsi intéressée aux révolutions musicales attribuées aux deux artistes.
« Gardel a baigné dans le monde de l’opéra depuis son enfance, grâce à sa mère, et cela l’a beaucoup influencé », a expliqué Pascale van den Ostende, responsable de communication du festival, qui rejette la polémique sur le lieu de naissance du chanteur, revendiqué également par l’Uruguay.
« L’esprit de Carlos Gardel flotte sur Toulouse , d’ailleurs plusieurs monuments rappellent qu’il a vécu ici », estime Jorge Saraniche, chanteur argentin installé dans la ville rose et auteur de « L’ange de Toulouse , Carlos Gardel », un spectacle concert crée spécialement pour Tangopostale.
Musique et exposition
Alors que les célèbres airs de tango du « Francesito » résonneront dans la ville et réjouiront les danseurs, Rafael Flores, spécialiste de Gardel, devrait présenter samedi 10 juillet son livre « Carlos Gardel: tango à l’infini ».
Enfin, l’exposition « Carlos Gardel ou le tango universel », à la Médiathèque José Cabanis, fera découvrir jusqu’au 18 juillet, sur trois étages, l’histoire des migrants européens vers l’Argentine ainsi que la vie et la carrière fulgurante du « Rossignol créole », qui fut aussi acteur.
Les Uruguayens soutiennent que Gardel est né à Tacuarembo, à 400 km au nord de Montevideo, en 1883 ou 1884, et qu’il a été confié à une Française, Berta Gardès, qui avait travaillé comme prostituée dans une mine d’or.
AFP Photo: Des couples dansent le tango devant la maison natale du chanteur Carlos Gardel, à Toulouse, lors d’une édition précédente du festival consacré au compositeur, et par la même occasion au tango argentin (AFP/Bouys).