Rivales en championnat, adversaires avant la trêve de Pâques, le Coquelicot lézatois et Ouest Toulousain Basket ne se quittent plus et se retrouveront une troisième fois dans la ville rose pour en découdre lors de la finale féminine de la Coupe de la Garonne. Les Toulousaines mènent 2-0 et les Ariégeoises aimeraient bien faire enfin pencher la balance en leur faveur.
UO Pamiers (Régionale 2 féminine)- Ouest Toulousain Basket (Régionale 2 féminine) ; samedi à 20h30, complexe Léo Lagrange, à Toulouse.– Le grand jour est arrivé pour les féminines de l’UOP. Peut-être plus qu’une fin de championnat à suspense, qui l’est moins depuis leur courte défaite chez celles qu’elles affronteront ce soir, les joueuses du duo Élisabeth Tricoire – Cindy Brierre attendaient les derniers jours d’avril avec une certaine impatience. En abordant avec sérieux et détermination chaque étape de la compétition, souvent disputée dans l’anonymat d’un froid mercredi soir d’hiver, les Ariégeoises ont gagné leur place au soleil : une finale, en terre toulousaine, devant une salle comble et une ambiance digne des grands soirs car elles seront bien évidemment entourées de leurs supporters que l’on annonce nombreux à effectuer la soixantaine de kilomètres qui séparent la cité des trois clochers de la capitale régionale. Le trophée à conquérir ? La Coupe de la Garonne, que se disputent chaque année toutes les équipes du comité Haute-Garonne-Ariège évoluant en dessous de la Prénationale. Si quelques tours contre des équipes hiérarchiquement inférieures comme Saverdun et Le Fousseret ont été vite expédiés, les Appaméennes ont tout de même dû écarter le Coquelicot lézatois dans un derby musclé puis l’Astro et enfin Portet-sur-Garonne, trois équipes qui évoluent dans la même division que les Jaunes et Noires.
Mission pas impossible
Tout ça pour atteindre une finale somme toute des plus logiques sur le papier entre deux formations qui dominent leur championnat depuis de longues semaines. Et une troisième occasion pour enfin vaincre l’Ouest Toulousain, ex-pensionnaire de Prénationale, désormais très bien placé pour reprendre l’ascenseur vers ses anciennes pénates, et qui continue de refuser la défaite contre les Ariégeoises.Les joueuses de l’UOP ont à chaque fois buté sur cet adversaire qui manie à merveille trois des valeurs cardinales du basket : taille, mouvement et adresse. Lors de leur dernière confrontation, qui ne date que d’une quinzaine de jours, les protégées de la Rijole ont été toutes proches de rendre la pareille aux banlieusardes toulousaines qui s’étaient imposées en Ariège. Espérons que la troisième tentative soit la bonne. Ce soir, soutenues par une nuée de supporters appaméens qui ne manqueront pas d’embraser la salle du centre-ville toulousain, les Appaméennes peuvent combler le petit écart qui les sépare encore de leur bête noire. Et offrir une nuit de fête à leurs supporters qui n’attendent que ça pour célébrer leur épatante équipe féminine.