Hier après-midi, les joueuses du TUC ont dominé celles du Pays Sud Toulousain sur le score de 26 à 3. Ce samedi, à Auch, les Toulousaines ont rendez-vous en finale contre Aurillac.
Les pronostics n’étaient pas forcément favorables aux Toulousaines, mais elles les ont déjoués sans qu’il n’y ait rien à dire. Dès l’entame on les a vues féroces en défense, ce qui sera d’ailleurs la clé de la rencontre.
Agressives sur les porteuses du ballon, les pressant sans relâche, les forçant à jouer en reculant et à commettre de nombreux en-avants, c’était la bonne option. Deux ballons récupérés en quelques instants ont donc donné le ton. Comment expliquer l’écart entre ces deux formations qui se connaissent bien ? La défense certes, les nombreuses fautes de mains (plus pour le PSTFR), le combat devant gagné par les Tucettes (comme les appellent leurs supporters), la faculté à transpercer sur les attaques au large et peut-être d’être présentes le jour J, à la différence de leurs adversaires vraisemblablement pas à leur niveau habituel. Est-ce dû au stress comme s’est questionné coach Alamandri, ou tout simplement par la grâce de joueuses qui en avaient vraiment envie, sans calculs sans retenue ?
Le TUC n’a rien cédé
Même au plus fort d’une longue domination territoriale en fin de rencontre, le TUC n’a rien cédé, repoussant avec détermination, défendant chaque centimètre. Comme par de belles inspirations, les attaquantes ont su perforer, trouver les intervalles et s’y engouffrer, marquer de beaux essais et se détacher, rien ne pouvait arriver.
Le score serré à la pause (5-3) a vite évolué pour se rassurer, mettre un peu plus le doute. Il est toujours plus facile de jouer en avançant, les Toulousaines, pragmatiques, l’ont encore prouvé en récupérant les ballons gagnés sur les plaquages, pour l’essai de Barral par exemple. Un essai de pénalité, point d’orgue d’une attaque à plusieurs temps ! Les joueuses du Pays Toulousain ont tenté mais en pure perte. Toulouse vainqueur somme toute aisé peut préparer sa finale face au Stade Aurillacois ce samedi.