Le vendredi 6 juin prochain, l’Écran Pop organise une projection du célèbre Dirty Dancing au Pathé Wilson, façon karaoké.
Le 6 juin, le Pathé Wilson ne résonnera pas au silence habituel des salles obscures. Ce soir-là, les spectateurs pourront revivre les aventures de Bébé et Johnny, le film Dirty Dancing s’y vivra en mode karaoké, porté par l’Écran Pop et sa fondatrice, Natacha Campana. Elle explique avoir « découvert le concept à Londres. Ils appellent ça ‘sing along’. J’ai trouvé l’idée vraiment géniale et j’avais envie d’importer le concept en France ».
L’Écran Pop ne propose pas une simple projection. « À chaque séance, il y a une vraie célébration du film. On vit le film », insiste la fondatrice. Avant même que le long-métrage ne commence, un comédien anime la salle, organise des concours et des quiz. Elle détaille : « On veut casser la règle du silence au cinéma. Ici, on encourage les spectateurs à participer, à se déguiser, à monter sur scène. L’objectif c’est de créer une atmosphère où tout le monde se sent libre d’exprimer sa passion ».
Pendant Dirty Dancing, les spectateurs chantent, dansent, reprennent les répliques cultes. « Même ceux qui connaissent le film par cœur découvrent une nouvelle façon de le vivre, grâce à l’énergie du groupe. Ce qui plaît, c’est la communion, la joie de vivre, le fait de partager avec d’autres fans ». Pour Natacha Campana, l’essence de l’Écran Pop tient à cette expérience collective : « on vit le film, on le commente, on le chante, on le célèbre ensemble ».
De Mamma Mia, Bohemian Rhapsody à La La Land.
L’aventure a commencé en 2017, mais depuis, l’Écran Pop a grandi. « Il a fallu près d’un an pour monter le projet et offrir au public français le premier film version sing-along », se rappelle la fondatrice. Aujourd’hui, sept films cultes sont proposés, de Mamma Mia, Bohemian Rhapsody à La La Land.
Chaque séance demande une organisation minutieuse. Elle raconte que, « créer une copie du film en version karaoké, ça demande beaucoup de travail au niveau de la production. Le film original subit des modifications au niveau du montage ». Le prix de la place pour une séance est fixé à 25 euros, un prix « abordable pour une expérience comme celle-ci », estime-t-elle.
Le Pathé Wilson, en plein centre-ville, est devenu le point d’ancrage toulousain du concept. « Les séances affichent souvent complet. Ce que les spectateurs viennent chercher, c’est l’émotion, la nostalgie, la bonne humeur et la communion », explique Natacha Campana.
Ce soir-là, de 20 h 00 à 22 h 10, une chose est sûre : personne ne laissera Bébé dans son coin.