Le Stadiste Théo Arribagé a réussi son entrée en double devant un kop toulousain qui a transformé le court n°3 en chaudron.
Lundi soir, Fabien Reboul et Sadio Doumbia avaient effectué leur premier entraînement sur Roland-Garros sur le court n°3, dans le calme absolu, quasiment à huis-clos. Hier matin, pour l’entrée en lice de Théo Arribagé, associé en double à Guido Andreozzi, l’enceinte était devenue une étuve par la grâce notamment d’un kop toulousain, riche d’une quinzaine d’irréductibles, qui a emmené tout le public derrière lui et avait déjà retourné le n°7, la veille, lors de la victoire d’Hugo Gaston.
Des chants, de l’ambiance, un vrai support pour le Stadiste et son partenaire originaire de Buenos Aires, auteurs d’un match propre face à Comesaňa-Baez, un tandem argentin (6-4, 6-4) : « On jouait deux joueurs de simple. On a fait le job en étant sérieux. Les balles volaient un peu. On a mis un peu de temps à s’y mettre mais les encouragements m’aident personnellement beaucoup. Des ambiances comme ça, on n’en a pas le reste de l’année en double. Roland, c’est le moment de se faire un gros kif tous ensemble, avec la famille, les copains. Je joue pour rendre les gens heureux ».
En tribunes, Dominique Arribagé, le papa et ancien joueur puis coach du TFC, s’est en effet régalé. Francisco Comesaňa beaucoup moins. Figure du tennis toulousain, Franck Moses était présent autour du court, dans le clan rouge et noir : « À un moment, Comesaňa est venu vers nous, presque au contact physique, d’une manière extrêmement provocatrice, en tendant l’oreille du style « je n’entends pas ». Pourtant, c’était bon enfant. On n’a pas applaudi une faute, c’était esprit Coupe Davis : encourager notre joueur sans perturber les adversaires ».
Théo Arribagé et son alter-ego auront encore bien besoin de soutien face à la paire anglaise Salisbury-Skupski (tête de série n°8).