Officiellement racheté par le groupe Caso Patrimoine en novembre 2024, l’ancien restaurant Flunch des allées Jean-Jaurès s’apprête à accueillir des bureaux, deux restaurants, dont un avec rooftop, et peut-être même une boîte de nuit en sous-sol.
L’avenir de l’ancien restaurant Flunch des allées Jean-Jaurès se précise. Resté vide pendant trois ans, ce bâtiment de 3 100 m2 avait été officiellement repris par le groupe toulousain Caso Patrimoine en novembre 2024.
« L’ensemble était détenu par une SCI et il est longtemps resté vide, faute d’accord entre les parties sur les modalités de ventes, brosse Caroline Monné, cogérante avec sa sœur Sophie Monné, de Caso Patrimoine. Finalement, un accord a été trouvé et nous l’avons acheté avec un permis déjà purgé de tous recours ».
7 M€ de travaux et… Une boîte de nuit ?
Le projet dessiné par deux architectes toulousains Christophe Condomines et Antoine Prunet, prévoit ici un bâtiment 100 % commercial, baptisé l’imprimerie. Les images du permis de construire dévoilent en effet des façades aux airs industriels en briques, rythmées de hautes baies vitrées. Il pourrait s’articuler autour d’un premier restaurant en rez-de-chaussée et 1er étage, dans un espace, traversant qui communique avec la rue des Sept Troubadours.
Au-dessus, deux étages de bureaux organisés en deux plateaux respectifs de 400 m2, sont annoncés. Au 4e étage, enfin, un autre restaurant de 800 m2 doté d’un rooftop de 400 m2, avec une vue imprenable sur Toulouse et les Ramblas est pressenti. Pour l’ensemble, les propriétaires annoncent un budget de travaux de 7 millions d’euros.
Une livraison attendue fin 2027
Pour ce projet tertiaire, la surprise viendra peut-être du sous-sol. « Nous n’en sommes qu’au début de commercialisation, mais les marques d’intérêts sont là et nous avons notamment des candidats, pour installer une boîte de nuit au sous-sol », confie Caroline Monné.
Si les prises à bail se confirment, le calendrier de travaux devrait se dérouler assez rapidement dans ce bâtiment qui n’est soumis à aucune prescription de fouilles archéologiques. Caso Patrimoine, envisage ainsi une livraison de l’Imprimerie à la fin de l’année 2027.