Les Tucettes ont été sacrées championnes de France de Fédérale 2, samedi après-midi à Auch. Les Toulousaines ont parfaitement maîtrisé cette finale en inscrivant la bagatelle de neuf essais face à une formation d’Aurillac/Saint-Simon dépassée.
Le 31 mai 2025 est une date à marquer d’une pierre blanche, dans l’histoire du très respectable Toulouse Université Club. Pour la première fois de son histoire, une équipe tuciste est (enfin) sacrée championne de France. Hier après-midi, sur le terrain annexe de Jacques-Fouroux, les « Tucettes » de Lydie Labadesse ont vengé les juniors Danet 1989 crucifiés à l’ultime minute de jeu face aux Drômois de Saint-Marcel (23-22).
Ce samedi après – midi, dans la fournaise auscitaine, il n’y a pas eu photo, selon l’expression consacrée. Le score final (55-12) résume à lui seul, la mainmise toulousaine sur les débats. Après un quart d’heure de jeu, le bouclier avait déjà pris la direction du complexe Jacques-Coulon. En effet, les Toulousaines avaient frappé à trois reprises (19-0), trois banderilles, bonifiant, un jeu de déplacement, de passes et de prises de risques. À mesure que le chronomètre avalait les secondes et les minutes, le Toulouse UC affichait un peu plus, sa supériorité au tableau d’affichage : 38-0 après la demi-heure de jeu. Dans ce match à sens unique, l’entente Aurillac – Saint-Simon, a eu une saine réaction par son flanker Loane Bennett qui n’a pas relancé l’intérêt de la rencontre, mais qui a évité à sa formation, l’humiliation d’une défaite à zéro point (38-7 avant la pause).En seconde période, on n’en voudra pas aux actrices d’avoir baissé d’un ton sous le soleil auscitain. Les Toulousaines ont enfoncé un peu plus le clou. Quant aux Cantaliennes, elles ont eu le mérite de conclure la marque (55-12) sur un ballon porté. Ce premier titre de champion de France honore également les grands serviteurs du club « rouge et bleu » : Claude Debat, Jean-Claude Baqué, Jean-Paul Herhard et le regretté, « Boubou » qui avait certainement pris place dans la tribune des chers disparus. Pour votre œuvre, bravo mesdames !