Le Stade Toulousain (1er) accueille Lyon (11e) en fin d’après-midi pour le dernier match de la saison à Ernest-Wallon. Et les joueurs auront à cœur de se racheter les échecs de ces dernières semaines.
Les Toulousains ont vécu un mois de mai en demi-teinte. Et c’est un euphémisme. Entre l’immense désillusion de la Champions Cup (défaite en demi-finale à Bordeaux, 18-35) et le revers difficilement explicable à domicile face au Racing (35-37), les hommes d’Ugo Mola sont pressés de basculer. C’est chose faite au niveau du calendrier. Mai est maintenant derrière eux, place au mois de juin.

Les phases finales se profilent et les « rouge et noir » ont bien l’intention de conserver une année supplémentaire le Bouclier de Brennus et s’éviter une année blanche. Ce qui ferait mauvais genre tant les Stadistes semblent au-dessus de la concurrence depuis le début de la saison régulière.Une première place assurée à quatre journées de la fin, le record d’essais marqué sur une saison en poche et le record du nombre de points inscrits sur un exercice qui devrait selon toutes vraisemblance tomber cet après-midi (il leur suffit d’inscrire 18 points)…
Sur le papier on pourrait croire que Toulouse a réalisé une saison parfaite. Mais il y a quand même un mauvais goût d’inachevé. Pour les Stadistes, l’objectif est donc clair : il reste deux matchs de Top 14 (Lyon cet après-midi et Perpignan la semaine prochaine) pour afficher un visage conquérant, oublier définitivement les récentes contre-performances et préparer au mieux les échéances qui se profilent. C’est ce qu’annonçait Clément Poitrenaud en amont de la rencontre face au Lou : « Ces matchs doivent nous servir à nous préparer physiquement, collectivement et puis aussi, chaque joueur à un challenge individuel qui lui appartient pour espérer faire partie du groupe qui jouera la demie. Tu travailles 11 mois pour deux matchs, en l’occurrence la demie et potentiellement la finale. »
Le mois de juin rime avec Stade Toulousain
Et le Stade Toulousain pourra s’appuyer sur le retour d’un de ses leaders sur le terrain : Thomas Ramos. L’arrière va enfin rejouer après avoir traîné un pépin au mollet pendant quatre semaines (touché depuis fin avril) et le Tarnais a les crocs. Ses coéquipiers et le staff technique ont pu s’en apercevoir dès lundi, lors du premier entraînement collectif de cet ultime bloc de la saison.
À l’issue de la séance, Ramos a réuni tous ses coéquipiers, à l’écart du staff. Assis en cercle, au centre du terrain d’entraînement, les « rouge et noir » ont écouté ce que leur leader de jeu avait à dire pendant une grosse dizaine de minutes. Une discussion dont les joueurs sont ressortis remontés comme des coucous. Cet après-midi, pour l’ultime match de la saison à Ernest-Wallon, les « rouge et noir » auront à cœur de démontrer que la défaite du Racing était un accident. Et rappeler à leurs adversaires que depuis deux ans, le mois de juin rime avec Stade Toulousain.