Le tunnel entre la station de métro de la ligne A Marengo SNCF et la gare Matabiau a fermé ses portes, ce lundi, pour un an. Pour les usagers, c’est déjà compliqué.
Ça y est, le tunnel reliant la station Marengo SNCF à la gare Matabiau est fermé pour un an, dans le cadre des travaux de la future ligne C. Pour les usagers, ce premier jour sans ce passage souterrain crée la confusion. « Je ne sais pas où passer, je suis perdue », se plaint cette jeune femme, sur le parvis de la gare, surprise par cette fermeture.
Pour faciliter les déplacements, Tisseo a mis en place des navettes entre la médiathèque José-Cabanis et la gare.
Une désorientation qui crée du désordre
Sur le parvis de Matabiau, ce lundi matin, c’était la cohue. Malgré la signalisation, les plus pressés se sont rués dans les escaliers. Rapidement repris par des ouvriers du chantier, ils sont remontés désorientés. « Ce qui est pénible c’est l’absence de signalétique. On ne sait pas où il faut aller, c’est mal indiqué », partage cette Bordelaise venue retrouver sa fille à Toulouse. Pour Gabriel, jeune étudiant avec le pied dans le plâtre, cette fermeture est un handicap. « Je passe ici toutes les semaines, ce n’est vraiment pas pratique, encore plus avec ma blessure. »
Ce couple, lui, est plus résigné. « Les travaux, il faut bien les faire à un moment », assurent-ils, reconnaissant tout de même la gêne occasionnée pour les travailleurs. « Nous, on voyage tous les deux durant trois mois, donc ça ne nous impacte pas, on fait le détour à pied sans problème. Mais on a des collègues qui passent ici tous les jours. Ils perdent 10 minutes le matin et 10 minutes le soir, ce n’est pas rien. »
Des agents mobilisés pour informer les voyageurs
Quand côté gare les usagers désorientés se perdent, côté Marengo néanmoins, des agents Tisséo sont mobilisés pour accompagner les voyageurs égarés à trouver leur chemin. « Les gens sont compréhensifs, après il y a toujours des gens pas contents mais ça se passe bien », partage Franck, agent mobilisé sur la station Marengo. Avant d’ajouter : « il y a beaucoup de gens qui ne sont pas au courant, pourtant c’est plutôt bien signalé. » En effet, il y a bien eu un effet de surprise. Il relativise cependant. « C’est le premier jour, c’est pas facile, après ça sera une habitude. »
Comme un coup du sort, la météo n’était pas non plus des plus clémente. Ce qui a ajouté à l’agacement des voyageurs, déjà bien remontés par la surprise. « Faire le tour, sous la pluie en plus, ça fait perdre pas mal de temps, ce n’est pas facile », partage une femme en retard. Pour Malel, qui travaille à Saint-Jory, c’est une source d’inquiétude. « Ça va me faire perdre du temps. Heureusement ce matin, je suis là une heure en avance sinon je serais en retard. »