Les Ailes Anciennes Toulouse organisent leur prochaine journée cockpits le dimanche 15 juin. Pour ce rendez-vous sur la thématique de l’armée de l’air, l’association exposera son Alpha jet restauré et d’autres avions mythiques. Elle présentera aussi sa dernière acquisition, un Ouragan de Dassault, premier avion de chasse à réaction français.
L’armée de l’air sera à l’honneur dimanche 15 juin à Blagnac pour la journée cockpits des Ailes anciennes. L’association, qui œuvre depuis 1980 à la sauvegarde du patrimoine aéronautique, a choisi cette thématique pour inviter le public à visiter sa formidable collection d’avions. Avec, en vedette, l’Alpha jet dont la restauration vient d’être terminée. L’avion de la patrouille de France, aux couleurs retrouvées, sera exposé aux côtés d’autres avions ayant assuré la formation des pilotes, comme le Fouga Magister, le TB30 Epsilon ou le T6 (US Army).

Newsletter Aéronautique
Votre RDV hebdomadaire pour découvrir des informations exclusives sur le secteur de l’aéronautique : interviews, analyses approfondies, enquêtes…
Pour compléter cette immersion dans le monde de la formation des pilotes, les Ailes anciennes ont invité le service de recrutement de l’Armée de l’air et de l’Espace, le CIRFA pour se renseigner sur les formations et les carrières, et des réservistes qui partageront leurs expériences et anecdotes avec le public.
Démonté et récupéré en Bourgogne
Cerise sur le gâteau, l’association présentera sa dernière acquisition. » Notre collection abritait déjà le Flamant, premier appareil conçu par Marcel Dassault après la Libération, utilisé pour des missions de transport. Mais il nous manquait son premier avion de chasse à réaction, l’Ouragan, construit à partir de 1949. Nous l’avons négocié et récupéré auprès de la collection du château de Savigny-lès-Beaune en Bourgogne », explique Jean-Claude Cathala, président de l’association des Ailes anciennes Toulouse.


L’Ouragan, démonté et transporté depuis la Bourgogne grâce au travail de 7 bénévoles et à l’argent récolté lors de la précédente journée cockpit, sera exposé mais en plusieurs morceaux. « Il y aura beaucoup de travail à faire, c’est un appareil vieux de 70 ans qui est fatigué, abîmé par des années de stockage en extérieur. Mais c’est important de le sauver, pour compléter notre collection de Dassault et parce que c’est un symbole de l’innovation et de l’excellence technique française », conclut Jean-Claude Cathala.