En réponse à l’arraisonnement du navire humanitaire « Madleen » sur lequel ont embarqué des militants pro palestiniens, une manifestation s’est tenue ce lundi 9 juin à Toulouse. Une mobilisation durant laquelle des menaces ont été proférées à l’encontre de Jean-Luc Moudenc.
Ils étaient plusieurs milliers à battre le pavé des rues toulousaines. Ce lundi soir, des manifestants pro palestiniens se sont regroupés dans les rues de la ville Rose afin de dénoncer le blocus mis en place par Israël et réclamer la libération des douze militants qui ont embarqué à bord du bateau humanitaire « Madleen » en direction de Gaza. Une manifestation plutôt calme mais qui s’est échaudée lorsque le cortège est arrivé aux abords du Capitole.
« Moudenc t mort »
Face au bâtiment, des militants ont décidé d’escalader l’édifice afin d’y accrocher des drapeaux palestiniens tandis que d’autres ont préféré y taguer des inscriptions. Plusieurs tags ont ainsi été recensés dont certains menaçant directement Jean-Luc Moudenc. “Moudenc assassin, complice génocide” ou encore « Moudenc t mort » (sic). Suite à cet événement, le maire de Toulouse a réagi au travers d’un communiqué.
Comme je le dis chaque fois, dès que l’extrême gauche s’approche du Capitole, elle l’abîme.Et maintenant, sous les yeux complices des députés mélenchonistes et d’élus de l’Opposition municipale, elle souhaite ma mort ! Elle signe son forfait en déployant ses drapeaux : LFI,… pic.twitter.com/ibp65FwpSu
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) June 9, 2025
« Jamais je ne tremblerai ni ne céderai »
« Comme je le dis chaque fois, dès que l’extrême gauche s’approche du Capitole, elle l’abîme. Et maintenant, sous les yeux complices des députés mélenchonistes et d’élus de l’Opposition municipale, elle souhaite ma mort ! Elle signe son forfait en déployant ses drapeaux : LFI, EELV, NPA, Archipel Citoyen, CGT, Révolution Permanente, Comité Georges Abdallah et le Mouvement des Jeunes Communistes de France. Tous présents sur la place. Face à la menace de ces extrémistes, jamais je ne tremblerai ni ne céderai » a-t-il ainsi déclaré.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux élus ont également réagi à ces menaces, critiquant vivement la tenue de la manifestation.