Une femme de 25 ans a été arrêtée lundi soir à Toulouse. Elle aurait inscrit sur le Capitole des menaces visant le maire Jean-Luc Moudenc, en marge d’une manifestation pro palestinienne.
Une femme née en 1999 a été interpellée le lundi 9 juin, vers 23 h 30, dans le quartier Saint-Georges à Toulouse. En fin de journée, après avoir participé à la manifestation pro palestinienne en centre-ville, elle est soupçonnée d’avoir tagué la façade du Capitole. Les mots « Moudenc assassin » et « Moudenc t’es mort » y ont notamment été tracés, de même qu’ »Un flic = une balle ».
Selon les informations recueillies, la mise en cause serait déjà connue des services de police. Pour les tags, elle a été placée en garde à vue pour « dégradation de biens privés et publics, menaces de commettre un crime et menaces contre un élu » selon une source policière.
Une action ciblée contre le maire
Les tags, inscrits à même la façade de l’hôtel de ville, ont rapidement été effacés par les services municipaux. Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a déposé plainte. L’élu s’est exprimé sur le réseau social X ainsi que son adjoint à la sécurité, Emilion Esnault, dénonçant fermement ces agissements : « Menacer de mort un maire, c’est s’attaquer à la République ».
23h20. L’auteure présumée des tags scandaleux sur la façade du Capitole est interpellée par la Police Municipale, Métro Jaurès.@Toulouse les caméras fonctionnent, et la coordination entre opérateurs vidéo, @tisseo_officiel et Policiers aussi. pic.twitter.com/qBujXfUmAE
— Emilion Esnault (@EmilionEsnault) June 9, 2025
La femme arrêtée a été placée en garde à vue. Si son implication se confirme, elle encourt des poursuites pour menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique et dégradation de bien classé ou d’utilité publique.
L’incident s’est produit en marge d’une mobilisation en soutien à la cause palestinienne, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes à Toulouse. Si des tensions naissent régulièrement en marge de ces manifestations, celle-ci s’est globalement déroulée dans le calme. Un drapeau palestinien a toutefois été de nouveau accroché au fronton du Capitole.