Il n’y aura pas d’affrontement entre les partisans d’Olivier Faure et de Nicolas Mayer-Rossignol pour la tête du Parti socialiste en Haute-Garonne. Un scrutin qui interviendra après le congrès de ce week-end.
Il n’y aura pas d’affrontement entre les partisans d’Olivier Faure, soutenus par Sébastien Vincini, le président du conseil départemental, et les tenants de Nicolas Mayer-Roussignol – la ligne de Carole Delga, présidente de la Région- au sein de la fédération du Parti socialiste de la Haute-Garonne.
Cette fédération « fauriste », une des plus importantes de l’Hexagone, a majoritairement apporté ses suffrages à l’actuel Premier secrétaire du PS. La semaine dernière, les sections toulousaines ont validé ce choix à 80 %. Mais ici aussi cependant, les résultats sont plus contrastés qu’il n’y paraît : en Haute-Garonne, si on retire les votes toulousains, c’est Mayer-Rossignol qui est en tête avec 53 % des voix, font observer ses partisans. De même qu’il est majoritaire en Occitanie, a souligné Carole Delga.
« Le premier des socialistes »
Pour autant, les socialistes haut-garonnais ont choisi la voie de l’unité. Il n’y a qu’un seul candidat pour la place de n° 1, François Briançon, l’actuel Premier fédéral. Un scrutin interne qui se déroulera le 19 juin. « Nous avons la volonté d’être les plus constructifs possible », affirme le conseiller régional Marc Sztulman pour les pro-Mayer-Rossignol. François Briançon promet, lui, « une direction collective ».
Avant les deux scrutins internes sur les textes d’orientation et le poste de Premier secrétaire, les tenants de Mayer-Rossignol ne cachaient pas cependant leur volonté de s’emparer de cette fédération. Ces élections ont d’ailleurs donné lieu en coulisses à un sérieux bras de fer.
La ligne est la même – à ce jour- concernant les municipales et la place de n° 1 de François Briançon, officiellement chef de file : « c’est le premier des socialistes et nous avons toute confiance en lui », avance Marc Sztulman.