Pour cette 33e édition des Nocturnes de Victor Hugo, une jauge de 10 000 personnes a de nouveau été instaurée pour limiter l’affluence et permettre au public toulousain de profiter de sa soirée dans les meilleures conditions.
Une bière à la main et haussant la voix pour se faire entendre au-dessus de la musique, Sarah raconte venir régulièrement aux Nocturnes pour la convivialité de l’évènement qui « n’a rien à voir avec celle d’un bar ». Ce qu’elle apprécie tout particulièrement c’est « le fait de pouvoir se déplacer librement entre les stands, dans une ambiance de férias », car cela « facilite grandement les rencontres spontanées ».

Si le manque d’espace pour circuler pouvait en décourager certains, Thomas, étudiant de 22 ans, en rigole, expliquant que cela l’empêche d’aller « se resservir au bar et de regretter plus tard ». Il résume les nocturnes comme « des soirées gratuites et conviviales où nous ne sommes pas obligés de trop dépenser ».
Anthony Mandirac, coprésident de l’association des commerçants du marché Victor Hugo, rappelle que cette année, en raison du nombre élevé de commerces fermés et du lancement du festival Rio Loco, moins de personnes étaient attendues.
15 juillet, une soirée gastronomie
Pourtant, même avant 18 h 30, la place Victor Hugo était déjà noire de monde. Si pour la soirée, les commerçants se sont adaptés au public majoritairement étudiant en préparant des plats prêts-à-manger, ils prévoient d’organiser, pour le 15 juillet, une soirée gastronomie destinée à un public plus diversifié. Le DJ set des nocturnes étudiantes sera remplacé par des groupes lives ambulants et des terrains de pétanques seront installés pour divertir les foules.