Foot, paddle, jeux de société ou apéros : à Toulouse, l’application Frimake explose en rassemblant des centaines de personnes autour d’activités conviviales. Reportage au cœur d’une activité proposée par une application qui cartonne : un foot en salle à l’Évent Five à Toulouse.
Les « frimakeurs », surnom des utilisateurs de l’application Frimake, se retrouvent à 18 h 45 devant l’établissement sportif Évents Five pour jouer au « futsal », du foot en salle. Une activité qui permet aux 20 participants de s’amuser tout en faisant connaissance. La plupart d’entre eux se sont déjà rencontrés.
Pas de performance, mais du plaisir
« C’est parti ! » Les joueurs se lancent dans leur activité, tout en sourire. Ils se retrouvent pour taper dans un ballon, mais surtout pour tisser des liens. Si le ballon roule vite, les sourires vont encore plus loin. Les passes s’enchaînent et les encouragements fusent. « Bravo ! » peut-on entendre des joueurs qui félicitent l’équipe adverse qui a marqué un but. Pas de champion, pas d’arbitre, seulement des Toulousains réunis autour d’une activité pour se rencontrer et s’amuser.
À l’initiative de l’activité de foot en salle, Badra a créé un rendez-vous régulier, où le sport devient un prétexte pour faire de nouvelles rencontres autour d’une passion commune. Deux fois par semaine, une vingtaine de frimakeurs participent à l’activité : « C’est devenu un rituel. Je suis sportive et j’aime rencontrer des gens pour partager cette passion. »

« Ici, c’est pour jouer. Pas pour juger. »
Sur l’application, les utilisateurs peuvent proposer des activités avec des règles obligatoires comme le respect, la bienveillance et la convivialité. Un facteur rassurant pour Sarah, utilisatrice régulière de l’application : « Ce que j’aime ici, c’est qu’on est là pour s’apporter des ondes positives tout simplement. Il faut juste venir avec de la bonne humeur. Ici, c’est pour jouer, pas pour juger. » Sur l’application depuis trois ans, la frimakeuse avait besoin de créer de nouveaux liens : « On se retrouve seul et on ressent ce besoin d’activité en groupe. Grâce à l’application, je me suis créé un groupe d’amis. »
Tous les joueurs sont heureux de partager un moment de convivialité. Même si c’est juste pour soutenir ses amis, comme le souligne le frimakeur Dominique. « Je suis blessé depuis quelques mois, mais je viens quand même pour soutenir la famille, s’exclame-t-il. On refait le monde à plusieurs. » La soirée ne fait que commencer. Pour beaucoup, Frimake est devenu bien plus qu’une application. C’est un prétexte à l’humain, un moteur de lien social, une autre façon d’habiter sa ville.