Après l’annulation due aux orages, Rio Loco retrouve la ferveur des grands soirs

Pour le troisième soir depuis l’ouverture du festival, mercredi, Rio Loco a affiché complet, samedi soir. Même si la soirée de vendredi n’a pas pu avoir lieu à cause des orages, le public est revenu en force sur la Prairie des filtres. 20 000 spectateurs étaient présents, hier, pour un moment de rencontres et de partage qui a commencé par la création La Cité des Pitchouns entre des écoliers toulousains et Angélique Kidjo. Attachée aux droits des enfants et à la transmission, la diva béninoise et ambassadrice de l’Unicef était le chef de chœur de 90 élèves des écoles élémentaires toulousaines Jean-Zay et Michoun.

Un concert-hommage qu’Angélique Kidjo a souhaité rendre aux femmes de sa vie. La chanteuse cubaine Célia Cruz qui lui a permis « de croire que les femmes peuvent chanter comme les hommes ». Mais aussi à sa mère pour qui « la joie est un état d’esprit « . Sur l’air entraînant de « Pata Pata » de la Mama Afrika Myriam Makeba, Angélique Kidjo et ses Pitchouns ont quitté la scène sous les applaudissements du public, conquis par leur énergie et leur bonne humeur communicative. « Vivement demain qu’on retrouve Angélique Kidjo avec Flavia Coelho, ça va être exceptionnel », commentait Jacqueline, venue à Rio Loco avec sa petite fille. C’est par le concert « Le Brésil au féminin » que Rio Loco terminera dimanche soir.

Auparavant, Rio Loco a découvert éberlué l’électro-pop expérimentale de Kabeaushé. L’élégant chanteur kényan a livré une performance énervée mais très mélodique. La bonne surprise de la soirée avant la rencontre attendue entre Youssou N’Dour et le Super Étoile de Dakar. Un show accueilli par la pluie qui s’est poursuivi dans le flot musical envoûtant du roi du mbalax à la voix toujours aussi claire et puissante. Un moment magique qui s’est terminé en karaoké géant sur la célèbre chanson « Seven second », immortalisée par le duo avec Neneh Cherry.