Ils étaient, lundi 16 juin, 11 544 élèves de terminale en Haute-Garonne à avoir planché sur les sujets du baccalauréat philosophique, une tradition qui est toujours une étape pour les futurs bacheliers. Le recteur de l’académie de Toulouse Karim Benmiloud a ouvert les enveloppes et distribué les sujets aux élèves du lycée Bellevue à Toulouse.
« Notre avenir dépend-il de la technique ? » ou « La vérité est-elle toujours convaincante ? » Les 11 544 élèves de terminale (8 597 en général et 2 947 en technologique) en Haute-Garonne avaient, lundi 16 juin, quatre heures pour plancher sur l’épreuve de philosophie, de 8 heures à midi. Pour les terminales du baccalauréat technologique, les problématiques étaient différentes : « Sommes-nous libres en toutes circonstances ? » ou « Avons-nous besoin d’art ? », mais ils pouvaient opter pour l’explication d’un extrait de la « Théorie des sentiments moraux » d’Adam Smith. Les résultats du sésame seront dévoilés le 4 juillet (pour le premier groupe). Les épreuves écrites de spécialités se dérouleront mardi, mercredi et jeudi.
Plusieurs choix pour les candidats
Pour l’épreuve de « philo », les lycéens avaient le choix entre dissertations ou explication de texte, gardant en tête le coefficient en jeu : coefficient 8 pour la filière générale, contre un coefficient 4 pour la filière technologique. Dans l’académie de Toulouse (huit départements), au total 30 348 élèves sont candidats au bac 2025 (général, technologique et professionnel).
« On pense à chaque élève qui s’est préparé »
Au lycée Bellevue à Toulouse, une partie des élèves a reçu les sujets des mains du recteur de l’académie de Toulouse Karim Benmiloud qui a ouvert les enveloppes avant d’en faire la distribution. Dans le couloir pâle et silencieux d’un bâtiment du lycée de Rangueil, Manon confie juste avant l’épreuve avoir davantage « bossé mes spécialités, mais j’ai regardé pas mal de vidéos ». « Pour ce baccalauréat, on pense à chaque élève qui s’est préparé, certains sont même arrivés juste sur le fil, explique Karim Benmiloud. Le bac est important car c’est une tradition depuis 1809, car c’est un pilier de notre systéme éducatif français et un rite de passage. Les sujets sont très inspirants cette année. »