Cette application est made in Toulouse mais est utilisée exclusivement aux Etats-Unis. Basée à Labège (Haute-Garonne), au sud de Toulouse, la start-up Pictarine propose l’impression instantanée de photos de son smartphone en tirage papier, sur des mugs ou des posters, et ce en moins d’une heure. Près de 17 000 boutiques sont partenaires de cette technologie plébiscitée par les Américains.
Si les fondateurs ont d’abord lancé leur activité de l’autre côté de l’Atlantique en intégrant en 2012 un accélérateur de start-up à Chicago, leur présence en France leur permet d’amoindrir les conséquences économiques depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Pas concernée par les droits de douane de Trump
Après s’être introduite sur ce marché de niche américain, la start-up, qui compte aujourd’hui 85 salariés, s’est installée à Labège. « Nous avons développé un partenariat déterminant avec la chaîne de magasins Walgreens qui nous permet d’afficher 3 millions de clients en 2024, souligne Guillaume Martin, cofondateur de Pictarine avec Maxime Rafalimanana. Nos produits ne sont pas taxés par les nouveaux droits de douane américains mais nos transactions sont en dollars puis converties en euros, ce qui impacte notre budget. Ce qui change avec l’élection de Trump, c’est l’incertitude des entreprises qui n’investissent pas sur des projets à long terme ».
L’impression de photos en boutique n’étant pas encore une habitude de consommation des Français, pour diversifier son activité, l’entreprise toulousaine veut se développer en premier lieu au Canada et au Mexique, puis en Europe.