Chaque année, des citoyens se réunissent partout dans l’Hexagone pour honorer la mémoire des victimes de l’esclavage, à la date du 10 mai, « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ». « Cette journée rappelle les souffrances endurées par des millions de personnes asservies et nous engage à œuvrer pour un avenir où justice et égalité pour toutes et tous ont toute leur place », déclare Lucïa Vidal-Checa, conseillère municipale à Castanet-Tolosan.
Se confronter aux réalités historiques
Xavier Normand, maire de la commune, ainsi que l’ensemble des élus du Conseil municipal, et Paul Caïus-Yobo, président de SOS discrimination, invitent les habitants à se rassembler sur le parvis de la mairie, à partir de 16h30. À cette occasion, cinq panneaux explicatifs sur la traite et l’esclavage seront installés, afin de permettre à chacun de mieux comprendre les réalités historiques de l’esclavage et des luttes pour son abolition. Après différentes prises de parole, le public prendra part à une minute de silence, avant de partager un verre de l’amitié.
Une exception
Pour rappel, la France est le premier État, et le seul à ce jour, à avoir déclaré la traite négrière et l’esclavage comme « crime contre l’humanité », via l’adoption de la « loi Taubira » en 2001. Elle est également le seul État à avoir décrété une journée nationale de commémoration, à travers la « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ». Différentes actions sont menées le 10 mai, en Haute-Garonne et au-delà, depuis 2006.
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