Un traitement « de pointe ». Inventée par un chirurgien américain, David Sugarbaker, la CHIP est une procédure chirurgicale proposée dans le traitement des cancers de l’ovaire et est réalisée au bloc opératoire, juste après le geste de chirurgie.
Depuis 2005, plus de 500 patientes ont bénéficié de cette technique à l’Oncopole de Toulouse. Elle n’est pratiquée que dans une vingtaine d’établissements en France. La première a eu lieu en Europe, en 1989, à l’initiative du professeur François-Noël Gilly de l’hôpital Lyon-Sud.
L’Oncopole de Toulouse, un centre de référence national pour la CHIP
Fréquemment diagnostiqué à un stade avancé, le cancer de l’ovaire nécessite une prise en charge spécialisée. Il représente la 7e cause de cancer féminin avec environ 4.400 nouveaux cas chaque année en France, occasionnant à peu près 3.000 décès.
Considérée comme un traitement récent, la CHIP combine une chirurgie cytoréductrice, visant à retirer le maximum de tissu tumoral, avec l’administration d’une chimiothérapie chauffée directement dans la cavité péritonéale.
En pratique, cette approche permet d’éliminer les cellules cancéreuses résiduelles tout en limitant les effets secondaires systémiques. Grâce à l’expertise de ses équipes, l’Oncopole de Toulouse est devenu un centre de référence national pour la CHIP.
Cette technique a notamment permis d’améliorer significativement les chances de survie des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire, indique l’établissement de santé dans son journal du mois d’avril.
Depuis plusieurs années, l’Oncopole de Toulouse joue un rôle moteur dans la recherche clinique et participe à des études cliniques évaluant l’efficacité de la CHIP. Il accueille régulièrement des équipes médicales et paramédicales venues de toute la France et de l’étranger.
À noter que les symptômes du cancer de l’ovaire se manifestent notamment par des troubles digestifs, des troubles gynécologiques, des perturbations au niveau de la zone pelvienne, des troubles respiratoires, une altération de l’état général.
Ces symptômes peuvent être provoqués par d’autres maladies, bénignes ou non, gynécologiques ou non. Lorsqu’une ou plusieurs de ces manifestations apparaissent et persistent sans explication, il est recommandé de consulter son médecin traitant ou gynécologue.
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