Un parking transformé en parc : le pari vert de l’UT Capitole. L’Université Toulouse Capitole n’a pas fini de réinventer son campus. Après plusieurs aménagements en son sein, elle s’attaque désormais à un chantier aussi symbolique que salutaire : la désimperméabilisation de son parking central, situé rue du Doyen-Gabriel-Marty, à deux pas du bâtiment Arsenal. Ici, fini le bitume brûlant et stérile, et place à la végétation, aux sols vivants et à la fraîcheur.
Cette décision s’inscrit dans une dynamique écologique ambitieuse portée par l’Établissement public expérimental UT Capitole, soucieux de « [réduire] l’artificialisation des espaces dont [il] est propriétaire », mais aussi de la qualité de vie de ses étudiants, personnels et voisins.
Une première phase… en vert et contre tout
Dès ce mois de juin, et jusqu’en octobre prochain, les travaux de la première phase bâteront leur plein. En ligne de mire :
La suppression du bitume, la renaturation des sols, la protection des arbres remarquables et la plantation de semis. »
Ce chantier, d’une durée de cinq mois, marque le début de cet ambitieux projet paysager en deux temps, qui culminera à l’été 2027 avec la livraison d’un « îlot de fraîcheur d’un hectare ». Soit la taille d’un terrain de foot… de nature en plein cœur de la ville.
Une initiative qui s’inscrit dans une dynamique métropolitaine
L’université ne fait pas cavalier seul : son projet s’articule avec ceux de la ville de Toulouse, notamment les programmes d’aménagement « Grand parc Garonne » et « Grand parc Canal ».
À son échelle, l’UT Capitole souhaite participer à diminuer les îlots de chaleurs en centre-ville », précise le site universitaire.
À noter que cette transition verte est entièrement financée sur fonds propres.
Place à la biodiversité et aux pratiques douces
La revalorisation écologique du site ne se limite pas à planter des arbres. Elle s’accompagne d’une stratégie de gestion durable avec la « diversification des arbres, arbustes et plantes herbacées », mais aussi la « mise en place d’une gestion différenciée (fauchages tardifs, tontes ponctuelles) ».
Le site universitaire précise que les arbres actuellement présents qui ne pourront pas être sauvés seront remplacés par des « espèces indigènes, plus adaptées et favorables à la biodiversité ».
Croquis de l’ambiance souhaitée pour le futur parc du bâtiment Arsenal. © Atelier CAP
Un chantier qui se veut discret
Naturellement, tout chantier apporte son lot de désagréments. Des nuisances sont attendues, notamment en juin et juillet, que ce soit pour les usagers du campus ou les habitants du quartier. Mais l’université assure qu' »avec le concours des entreprises mandatées pour ce chantier, [elle] mettra tout en œuvre pour limiter le plus possible l’impact, notamment sonore ».
>> À LIRE AUSSI : Chaleurs à Toulouse : à quoi faudra-t-il s’attendre pour l’été 2025 ?