Aujourd’hui, les gens vont en « date » et respectent des « deadlines ». En effet, les anglicismes s’installent de plus en plus dans notre vocabulaire. Un phénomène décrypté par la plateforme d’apprentissage de langues Preply, dans une étude à la fois générationnelle et territoriale. Le premier point mis en exergue est lié à l’âge. « La génération Z (16-27 ans), née avec les réseaux sociaux et les séries en V.O., est celle qui embrasse le plus volontiers les anglicismes », mentionne le rapport.
De plus, près de 14 % d’entre eux les utilisent quotidiennement sur les médias sociaux. Autre record détenu par cette génération : environ 9 % des jeunes déclarent employer des anglicismes tous les jours dans leur vie personnelle. Un score bien supérieur à celui des générations plus âgées (millenials, génération X, baby boomer et génération silencieuse). Mais alors, quel est le lien avec Toulouse ?
Toulouse, un essaim d’étudiants
« Chaque fois qu’une ville concentre une forte population d’étudiants ou de jeunes actifs, le taux de personnes disant ne jamais utiliser d’anglicismes diminue », mentionne Preply. La Ville rose, récemment réélue meilleure ville étudiante après une chute à la troisième place en 2024, est justement réputée pour son accueil conséquent de bacheliers. Concrètement, elle rassemble 120.000 apprenants. Puisque les jeunes représentent le public le plus familier avec les anglicismes, il est donc logique que Toulouse soit une ville où ces mots empruntés à l’anglais sont populaires.
Une ville internationale
« Sans surprise, les métropoles et les villes les plus internationales de France sont aussi celles qui accueillent les anglicismes avec le plus de facilité », mentionne également l’étude. Et la Cité des Violettes coche cette case ! D’une part, la Ville rose a été sacrée meilleure ville au monde à visiter en 2025 par Lonely Planet, et de l’autre, elle propose divers dispositifs d’accueil pour les étudiants internationaux, en parallèle de ses différents jumelages. En considérant ces différents facteurs, Toulouse avait peu de chance d’échapper au phénomène linguistique !
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