Alors que les prix du tabac continuent d’augmenter, une tendance de fond se confirme : de plus en plus de consommateurs prennent les devants pour contourner les hausses fiscales et gouvernementales.
De ce fait, deux grandes stratégies se dessinent : d’un côté, certains fumeurs cherchent à maintenir leur consommation tout en limitant les dépenses, en se tournant, notamment, vers le marché parallèle. De l’autre, une partie des usagers amorce une transition vers des alternatives perçues comme moins nocives, à l’image du vapotage, dans une logique de réduction des risques.
L’Occitanie, terre de tabac de contrefaçon
Les habitants d’Occitanie ont visiblement opté pour la première option. En effet, comme en attestent les résultats de l’étude co-financée par Imperial Brands, maison mère de SEITA, au 4e trimestre 2024, 22,5 % (contre 19,70 % au niveau national) se sont tournés vers les marchés illicites.
Une augmentation de plus de 30 % par rapport au 3e trimestre (15,4 %) qui place ainsi la Région à la 2e place des régions de France où se trouve la plus forte présence de tabac de contrefaçon.
3 millions de vapoteurs en France
En Occitanie (5,10 % en 2021 et 2023), comme en France (6,10 %), la principale (et l’autre) alternative au tabac reste la cigarette électronique. 95 % moins nocive que la cigarette traditionnelle, elle compte désormais plus de trois millions de consommateurs dans l’Hexagone.
C’est donc l’outil le plus utilisé pour les fumeurs adultes souhaitant sortir du tabagisme et ne souhaitant pas se lancer dans le trafic illégal de cigarettes.
Une jeune femme en train de vapoter. © Natali Brillianata/Shutterstock
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