Un nouveau visage. Après deux ans de travaux et un chantier d’envergure, la rue de Metz, une des artères les plus emblématiques de Toulouse, est (enfin) réaménagée, embellie et dédiée aux piétons et aux modes de transports doux. Désormais mise en sens unique, la circulation automobile est effectivement limitée à celle des riverains, commerçants et livreurs.
Longue de presque un kilomètre, cette voie – au même titre que la rue Alsace-Lorraine – a donc pour objectif d’apaiser la circulation, sécuriser les déplacements, dynamiser les commerces, végétaliser l’espace, ou encore mettre en valeur le patrimoine architectural.
Une rue pensée pour les piétons et les cyclistes
Pour faciliter les déplacements des piétons, en particulier ceux avec des poussettes ou en fauteuil roulant, les trottoirs de la rue de Metz ont été élargis et aplanis.
Aussi, au centre de cette « nouvelle » rue, une piste cyclable à double sens de trois mètres de large se distingue par son pavement rose et des logos dessinés au sol. Une piste qui se poursuit vers le quartier Saint-Cyprien, via le Pont-Neuf, et permet de rejoindre le futur Réseau Express Vélo, sur l’avenue Étienne-Billières.
À Toulouse, la rue de Metz est (enfin) achevée. © Pauline Boucher/L’Opinion Indépendante
Une artère fraîche, verte et écologique
Dans le cadre de Toulouse + Fraîche, pour lutter contre les épisodes de fortes chaleurs en ville, plusieurs arbustes et une trentaine d’arbres (chênes, micocouliers, magnolias, noisetiers…) ont été plantés de part et d’autre de la rue de Metz. Pour tous ceux qui voudraient faire une pause à l’ombre d’un arbre, des bancs en bois ont également été installés.
Une tranchée « de Stockholm » a été réalisée sous les fosses de plantation pour infiltrer les eaux de pluie, dont celles provenant des toitures des immeubles. Cette innovation – expérimentée rue de Metz, mais aussi rue Valade et au niveau de la Grande rue Saint-Michel – permet d’alimenter en eau les végétaux et les nappes phréatiques.
Un patrimoine toulousain mis en avant
Le pavement de la rue est en porphyre, une roche similaire à celle utilisée dans le centre historique de Toulouse, tel que dans les rues Croix-Baragnon et Boulbonne, récemment réaménagées et fraîchement inaugurées.
Une valorisation du patrimoine qui passe aussi par le musée des Augustins. Cet établissement culturel bénéficie, depuis 2018, d’importants travaux de rénovation, pour une réouverture publique prévue fin 2025.
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