« Dix ans d’innovation avec Jean-Luc Moudenc« . Aujourd’hui considéré comme le principal levier de développement économique et social, le numérique fait partie de notre quotidien, partout, tout le temps… Et ce n’est pas près de changer !
Croissance, emplois, services… Les technologies numériques aideraient les entreprises à devenir plus productives ; les populations à trouver des emplois et élargir leurs possibilités, et les pouvoirs publics à fournir des services de meilleure qualité à tous.
Cerise sur le gâteau, selon un rapport du Capgemini Reseach Institute, l’IA pourrait (même) aider les organisation à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 16 % au cours des prochaines années. À condition qu’elle soit responsable et durable.
Face à ces constats, la mairie de Toulouse et Toulouse Métropole investissent « massivement » pour que le numérique « responsable et souverain » soit au service de tous : habitants, entreprises, écoles et évènements internationaux.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le groupe majoritaire Aimer Toulouse dresse le bilan de son action en matière de politique numérique. Bertrand Serp, premier conseiller municipal délégué y présente quelques résultats concrets.
Un numérique « inclusif, souverain et durable »
Depuis 2017, le métro de Toulouse est le premier à être intégralement couvert par la téléphonie 4G haut-débit. Coût de l’installation : dix millions d’euros, partagés par les opérateurs et la Métropole. Bref, « c’est plus de confort pour les usagers au quotidien », se félicite l’élu.
Pour favoriser le développement des usages numériques pédagogiques, les 250 écoles toulousaines sont désormais raccordées à la fibre optique. « Cela veut dire plus de rapidité pour les enseignants, plus d’outils numériques et une égalité d’accès au numérique dès le plus jeune âge ».
La collectivité a également lancé une plateforme IA qui permet notamment d’accéder aux données et cartes indiquant le degré d’exposition au phénomène d’îlot de chaleur en ville. « Cet outil permet d’accompagner les grands défis climatiques », souligne Bertrand Serp.
Par ailleurs, Toulouse est couverte en 5G par plusieurs réseaux téléphoniques. Si elle améliore le débit de connexion et réduit le temps de latence, cette technologie suscite aussi de nombreuses craintes et interrogations.
En effet, l’OMS a classé les champs électromagnétiques de la 5G comme des « cancérigènes possibles ». Attention, cela ne signifie pas qu’elles provoquent un cancer (le risque, s’il existe, n’a été mis en évidence par aucune étude). Autre crainte : son impact sur l’environnement.
La 5G garantit notre indépendance numérique et permet de connecter en toute sécurité les évènements comme la Coupe du monde de rugby ou nos concerts et festivals », assure le premier conseiller municipal délégué.
Avec pour ambition de garantir un numérique « inclusif, souverain et durable », la collectivité crée aussi un campus IA dédié à la cybersécurité. Un projet pour former, innover, protéger ici, sur notre territoire, « pour nos entreprises et nos talents », conclut l’élu.
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