Tandis que le marché de l’aéronautique est dans un flou en raison du surcoût lié aux droits de douane, Airbus maintient le cap. Le géant de l’aéronautique, basé à Toulouse, a présenté les résultats de son premier trimestre d’activité 2025 ce mercredi 30 avril. Son chiffre d’affaires atteint les 13,5 milliards d’euros (en hausse de 6% par rapport au premier trimestre 2024). En dépit du contexte international, l’avionneur respecte ses prévisions pour l’année 2025.
« Nous accélérons la production »
Conformément au plan établi, « nous accélérons la production », a déclaré Guillaume Faury, le patron d’Airbus. Néanmoins, il indique que les livraisons seront décalées vers la fin de l’année « en raison des défis spécifiques de la chaîne d’approvisionnement ».
Airbus a enregistré 204 commandes nettes d’appareils, contre 170 lors du premier trimestre 2024. Le carnet de commandes s’élevait à 8 726 appareils commerciaux fin mars 2025.
« Nous maintenons nos prévisions, en excluant les droits de douane, qui ajoutent de la complexité et restent incertains quant à leur mise en œuvre, leur portée et leur durée », ajoute Guillaume Faury.
Production : une montée en puissance chez les A320
Au total, 136 avions commerciaux ont été livrés (contre 142 appareils à la même période en 2024), dont 17 A220, 106 appareils de la famille A320, 4 A330 et 9 A350.
Le géant poursuit sa montée en puissance pour atteindre une cadence de production de 75 appareils par mois en 2027 au sein de la famille A320. Il stabilise sa production mensuelle de l’A330 autour de quatre appareils.
Des difficultés spécifiques à la chaîne d’approvisionnement pèsent actuellement sur la montée en puissance de l’A350 et de l’A220. La société maintient son objectif d’une cadence de 12 appareils pour l’A350 en 2028 et d’une cadence de production mensuelle de 14 appareils pour l’A220 en 2026.