Alors que le Stade Toulousain avait déposé une plainte pour escroquerie il y a de ça trois ans, en 2022, le réseau responsable de l’arnaque a été démantelé ce lundi 5 mai 2025, selon une information de l’Agence France Presse (AFP). Explications.
Un réseau démantelé
C’est une annonce qui était sans doute attendue. Celle du démantèlement d’un réseau franco-israélien d’escroquerie en bande organisée. Parmi d’autres, ils avaient notamment arnaqué le Stade Toulousain en 2022.
Au total, c’est une douzaine de personnes qui a été interpellée. « La plupart en Israël et trois en région parisienne », indiquent à l’AFP des sources proches du dossier ce mercredi 7 mai.
Il s’agit « d’une opération menée conjointement en France et en Israël — ce lundi 5 mai 2025 au matin — qui a conduit à l’interpellation des suspects, à la saisie d’environ 20 000 euros et d’un compte bancaire crédité de 248 000 euros, ainsi que d’un véhicule et de matériel informatique », poursuit cette source.

Rappel des faits
L’histoire remonte en 2022, alors que le Stade Toulousain dépose une plainte, qui cible des escrocs. Le club de rugby indique alors avoir été « victime d’une escroquerie au faux ordre de virement par substitution de coordonnées bancaires et d’une tentative d’escroquerie au faux président », indique une source proche du dossier. Le préjudice s’élèverait à 208 000 euros, envoyé par virement.
L’enquête ouverte, les investigations ont permis de récupérer une partie des fonds soutirés au Stade Toulousain à hauteur de 79 000 euros, mais aussi « d’identifier 121 victimes supplémentaires, situées à divers endroits du monde, au moins dans huit autres pays (Belgique, Colombie, Danemark, Espagne, Mexique, Pérou, Suisse et Venezuela) », précisent certaines sources.
« Le préjudice total de l’ensemble des victimes s’élèverait à 14,4 millions d’euros. Mais l’enquête a permis d’éviter que 18,7 millions d’euros supplémentaires ne soient dérobés », selon les mêmes sources.
Quid de la suite ?
Pour l’heure, les personnes interpellées, israéliennes ou franco-israéliennes, restent en garde à vue. Quant aux trois suspects détenus en France, « ils devraient être mis en examen ce mercredi 7 mai », termine une source proche du dossier.
Avec AFP