Ce dimanche 25 mai au midi, un homme de 25 ans a été blessé par arme blanche dans un immeuble en plein cœur du centre-ville de Toulouse, au 32 rue des Filatiers. Une attaque dont Actu Toulouse vous parlait en début d’après-midi. Quelques heures plus tard, reportage sur place.
Police nationale et scientifique
Moins d’une heure après les faits au 32 rue des Filatiers, police nationale et police scientifiques sont sur place. Les uns barrent la rue « il est interdit de passer, vous devez faire le tour, on ne peut pas vous dire ce qui est arrivé » clament les autres. Prise de photos, vidéos, et analyse des lieux pour les autres.
La tension est palpable dans cette rue, alors que le véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) des pompiers vient de partir. Mais alors, que s’est-il passé dans cet immeuble du centre-ville ?

« Je suis parti rapidement »
Un jeune homme s’approche du barrage de police. « J’habite dans l’immeuble au numéro 32 » explique-t-il aux forces de l’ordre. Ces dernières lui répondent qu’il ne peut pas entrer dans l’immeuble. « Vous allez devoir attendre pendant un moment », lui annoncent-elles.
Désespéré, l’habitant s’assoit sur une chaise du restaurant d’à côté. « J’étais là ce matin. Je me suis réveillé vers 11 h 30 bien avant le grabuge ». Le jeune homme affirme avoir entendu quelques cris dans un des appartements de l’immeuble. « Les murs sont très fins entre les apparts. On entend quand les gens ouvrent et ferment leurs portes », déclare-t-il.
« J’ai dû quitter les lieux vers midi et demi. Un homme qui n’habite pas l’immeuble était dans l’escalier. J’ai trouvé ça bizarre, comme s’il attendait quelqu’un ou quelque chose ». L’habitant assure ne pas s’être senti en sécurité en croisant cette personne. « Je suis parti rapidement ensuite », explique-t-il.
Qu’en est-il de l’enquête ?
De leur côté, les forces de l’ordre mènent l’enquête. Habitants du numéro 32 et des immeubles alentours sont interrogés. Pour l’heure, une source proche du dossier indique que la victime aurait reçu plusieurs coups de couteau. Dans le cou, le ventre et à la cheville.
En cette fin d’après midi, le suspect est toujours en fuite. La principale témoin, croisée sur place, est en état de choc.