Cette passerelle est l’un des passages privilégiés pour accéder au Casino Barrière ou au Stadium de Toulouse. De fait, ce sont chaque jour des centaines, voire des milliers d’automobilistes, les jours de match du TFC ou du Stade Toulousain, qui l’empruntent pour traverser la Garonne et rejoindre l’île du Ramier. Mais la passerelle de la Poudrerie commence à faire son âge. Cette voie étroite longue de 110 mètres et à sens unique subit les affres du temps. Constituée de métal et de béton, elle nécessite un suivi constant. En 2004, le tablier béton et les trottoirs métalliques avaient ainsi été refaits. Plus de vingt ans après, un nouveau chantier va s’ouvrir. Comme elle l’avait annoncé dès 2023, Toulouse Métropole compte rénover et réaménager la passerelle. Voici ce qui va se passer.
« Trottoirs élargis et rénovés »
« Toulouse Métropole entretient près de 500 ponts et passerelles, dont la passerelle de la Poudrerie qui relie Empalot à l’île du Ramier. Pour donner plus de confort et de sécurité aux piétons et personnes à mobilité réduite, tout en assurant la circulation des véhicules légers, la passerelle va faire l’objet de travaux. La structure métallique du pont sera restaurée et les trottoirs élargis et rénovés (sécurisation de leur platelage) », indique Toulouse Métropole à Actu Toulouse. Pas de fermeture à l’horizon donc, mais une adaptation aux nouveaux modes de circulation ».
Présence de plomb sur la peinture
Toulouse Métropole poursuit :
« En appliquant le principe de précaution, nous avons lancé des études préalables et mis en évidence la présence de plomb dans la peinture de l’ouvrage et la nécessité de réaliser des travaux sur ses piles, avant la restauration à proprement parler. Ce chantier nécessite toutefois la délivrance d’une autorisation environnementale de l’État et la mise en place d’un dispositif de protection du fleuve, de ses berges ».
La collectivité n’avance plus de calendrier précis pour le lancement des travaux. En 2023, la collectivité estimait pouvoir démarrer les travaux. Affaire à suivre.

Elle desservait l’ancienne poudrerie
Ces dernières années, l’association 2 Pieds 2 Roues avait proposé de transformer cette passerelle en voie verte avec interdiction aux véhicules motorisés. Une proposition qui n’avait pas été retenue par la collectivité.
Autrefois, la passerelle desservait l’ancienne poudrerie, d’où sortaient des centaines de tonnes d’explosifs par jour, pendant les deux guerres mondiales.
Depuis 2019, elle donne un accès direct à l’écoparc de la Poudrerie, l’une de composantes du projet pour l’île du Ramier.