La justice confirme la mise en examen du laboratoire pharmaceutique allemand Merck et de l’Agence française du médicament (ANSM), dans l’affaire du changement de formule du médicament Levothyrox. Un soulagement pour les victimes.
Après des années d’attente pour les victimes, la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence confirme la mise en examen de Merck et l’ANSM pour tromperie aggravée. Il leur est reproché d’avoir changé la formule du médicament Lévothyrox, un traitement prescrit en cas de trouble ou ablation de la thyroïde.
Une excellente nouvelle pour Sylvie Chéreau, fondatrice du collectif des Victimes du Nouveau Lévothyrox Occitanie (VNLO), créé en 2017. “On va enfin pouvoir prouver et apporter les éléments de réponses pour confirmer que cette nouvelle formule nous a rendu malade”, confie-t-elle.
De lourds effets secondaires
Entre mars 2017 et avril 2018, près de 31 000 patients souffrent des effets secondaires suite au changement de composition du Lévothyrox. Maux de tête, insomnies, vertiges… “Je ne me remettrai jamais de ce que j’ai vécu”, lâche Sylvie Chéreau, toujours émue.
Alors avec cette validation de la mise en examen, la fondatrice du collectif VNLO espère comprendre le fond de ce scandale et les causes des effets secondaires. De son côté, l’entreprise Merck maintient n’avoir commis aucune infraction, et a précisé à l’AFP qu’elle compte se pourvoir en cassation.
https://www.francebleu.fr/occitanie/haute-garonne-31/toulouse-31555