Plusieurs membres de l’ultra gauche, appartenant à la mouvance autonome, ont été jugés ce vendredi 18 avril à Toulouse en comparution immédiate pour violation de domicile, refus de signalisation et dégradations en réunion. Ils avaient décidé de squatter une maison. Huit personnes ont été interpellées.
On ne squatte pas une maison en toute impunité. Huit membres de l’ultra gauche, appartenant à la mouvance autonome l’ont appris à leurs dépens ce vendredi à Toulouse.
Les faits se sont déroulés ce mardi 14 avril à Toulouse. Un groupe de personnes, en partie cagoulés, tentent de squatter la maison d’un particulier. Avertis par le déclenchement d’une alarme, les policiers sont intervenus et ont procédé aux interpellations.
🇫🇷 Toulouse. Huit militants d’ultragauche condamnés pour tentative de squat, dont une avocate spécialisée en droit des étrangershttps://t.co/uIQZ2mgscc
— L’actualité des Forces de Sécurité Intérieure (@ACTUFSI) April 18, 2025
Parmi eux, se trouve une avocate du barreau de Toulouse, spécialisée en droit des étrangers. Devant les forces de l’ordre, les individus ont refusé de décliner leur identité et de se soumettre aux tests ADN. Ils ont été écroués à la prison de Seysses en attendant leur jugement.
Selon le parquet de Toulouse, « les prévenus ont été jugés ce vendredi après-midi en comparution immédiate pour violation de domicile, refus de signalisation et dégradations en réunion ». Ils encouraient une peine d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
➡️ Après deux heures d’audience, le tribunal de Toulouse a relaxé les 8 prévenus pour les faits de « dégradation », ne pouvant prouver qu’il s’agit bien de leurs faits.
➡️ Les 8 prévenus sont donc condamnés à une amende de 1000 euros avec sursis pour violation de domicile et refus… pic.twitter.com/jb48CcucVb— Nicolas Boutin (@NicolasBoutin11) April 18, 2025
Tout au long de l’audience, « les accusés ont fait constamment usage de leur droit au silence » et refusé les travaux d’intérêt général » confirme le procureur David Charmatz. Le parquet a requis une courte peine d’emprisonnement avec sursis et une amende. Les prévenus ont été relaxés pour les faits de dégradation et ont finalement été condamnés à 1000 euros d’amendes avec sursis.
« Tout cela ne serait pas arrivé, s’ils avaient respecté l’obligation de signalisation, qui s’impose à tout auteur de délit, puni de plus de 3 ans », explique le procureur général de Toulouse. Un rassemblement de soutien aux prévenus s’est tenu devant le tribunal de Toulouse ce vendredi après-midi. Une trentaine de personnes y ont participé.
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