Comme à chaque fois, cela commence par un appel. Au bout du fil, des douleurs articulaires, une fièvre brutale, un cœur qui s’emballe. Dans cette valse d’effroi et d’hébétement, le Samu de Toulouse rassure, oriente, conseille. Cet été – « le pire été » comme le qualifie Vincent Bounes, le chef du service (1) –, 1 000 personnes contactent quotidiennement le 15. Le numéro rassérène, souvent, quand il ne sauve pas des vies. « Dans plus d’un cas sur deux, on n’envoie pas d’ambulance sur place », explique l’urgentiste. Les « urgences très graves », elles, ne représentent que 7 % des cas.
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