Un jour après une nouvelle menace d’effondrement d’immeubles aux Carmes, les analyses menées ce samedi n’ont pas révélé de risque sur la structure des bâtiments. Pourtant, l’inquiétude des riverains reste palpable.
Au lendemain de la menace d’effondrement d’immeubles, situés rue de la Fonderie et place du Parlement à Toulouse, les nouvelles sont plutôt rassurantes : il n’y aurait « pas de menace de ruine imminente », selon une source proche du dossier. Les occupants des immeubles incriminés, au 12 place du Parlement et aux 1 et 3 rue de la Fonderie, ont regagné leurs logements samedi soir vers 20 heures.
Samedi, l’inquiétude commençait à poindre, après la découverte du mur porteur d’un des immeubles qui s’effritait. Par précaution, les sapeurs-pompiers de Haute-Garonne procédaient à l’évacuation de la vingtaine de résidents dans la foulée. Après avoir écarté le risque d’effondrement des bâtiments, seuls les occupants du premier étage du 12, place du Parlement sont relogés par des proches.
« Ça se répète beaucoup en ce moment »
Logiquement, aux Carmes, l’annonce d’une menace d’effondrement reste dans les esprits ce dimanche. « Les alertes de ce genre, ça se répète beaucoup en ce moment », estime Silvia à proximité du marché couvert. La riveraine du quartier craint pour la sécurité des immeubles, une semaine après l’évacuation préventive d’habitants d’une résidence de la rue des Filatiers toute proche. « Ce n’est pas rassurant », commente la Toulousaine.
À quelques rues de là, Joseph, voisin d’un immeuble évacué il y a une semaine, pense que « le permis de louer serait une bonne chose, à condition qu’il soit étendu à tout le centre-ville ». Cela suffira-t-il à dissiper les craintes des Toulousains ? Nul ne le sait encore… Pour l’heure, la vie normale reprend aux Carmes.