Les apéros-spectacles du Grand Rond, c’est 50 minutes de bonheur autour d’un verre et d’un spectacle de théâtre, de musique ou encore de stand-up. L’occasion de découvrir la scène toulousaine, principalement représentée ici.
À intervalles réguliers, durant trois soirées d’affilée, le Théâtre du Grand Rond propose les apéros-spectacles, un moment de spectacle court (50 minutes), divertissant, à consommer sur place autour d’un verre. Dans ce lieu chaleureux, les artistes de toutes disciplines de la scène – théâtre, stand-up, musique et chant, clown et marionnettes – sont programmés à l’heure de l’apéro, pour un public adulte essentiellement. Mais des exceptions existent : comme cette « Suite (sur Bach) Bien Calée » pour piano et balles à 4 mains, proposée du 22 au 24 mai.
La scène locale est ainsi mise en lumière. Il peut s’agir d’artistes émergents ou confirmés qui testent de nouvelles choses. Au départ, dès la création du lieu en 2003, ces moments ont été pensés pour des lectures et du théâtre, comme une extension, un créneau supplémentaire pour les acteurs. Aujourd’hui, les apéros du Grand Rond drainent leur propre public, seuls 10 à 15 % restent pour la seconde partie programmée. Et la saison 2025-26, actée pour la grande salle, est encore en cours pour ce créneau.
Au programme : Buck Vertigo, duo avec Teteu à la batterie, pop/rock/jazz du 1er au 3 mai, Cheyenne Davy pour des « contes philosophiques à l’ouest » accompagnés à la guitare du 8 au 10 mai et le Collectif PFFF pour une performance autour de la place des femmes et des minorités, du 15 au 17 mai. Pour un public adapté aux enfants, « la Suite (sur Bach) Bien Calée » sera un concert jonglé de musique classique du 22 au 24 mai, et « Notre besoin de consolation est impossible à rassasier » (étape de travail) par laCompagnie Jeudi prochain, une adaptation d’un texte suédois de Stig Dagerman, entre le 29 et le 31 mai. À noter également, la chorale de l’Ebranleuse, féminine et féministe, du 12 au 14 juin.