Dans un match couperet pour l’accession en Prénationale masculine, disputé sur terrain neutre à L’Isle-Jourdain, le Coquelicot lézatois vient à bout de Toulouse Casselardit au terme d’un match au suspense soutenu jusque dans les derniers instants (78-70). Les Ariégeois remontent à ce niveau dix ans après.
COQUELICOT LEZATOIS 78 – ES TOULOUSE CASSELARDIT 70
(M-T : 41-38). Quarts temps : 20-25 ; 21-13 ; 16-13 ; 21-19). Arbitres : L. Bencteux et L. Puyuelo.Pour le Coquelicot lézatois : Mathieu Michel (2 points ; 1 faute) ; Benjamin Milhorat (4 points ; 2 fautes) ; Dorian Doumeng (2 points ; 1 faute) ; Robin Pédoussaut (2 fautes) ; Romain Carrière (5 points, dont 1 panier à 3 points ; 3 fautes) ; Raphaël Auriol (17 points ; dont 2 paniers à 3 points) ; Eliott Vermeulen (6 points ; 1 faute) ; Léo Caperan (8 points) ; Loris Barrieu (14 points, dont 1 panier à 3 points ; 3 fautes) ; Bastien Fort (2 points ; 3 fautes) ; Phileas Godefroy (18 points, dont 3 paniers à 3 points ; 2 fautes) ; Alexandre Garrigues. Entraîneur : Sébastien Subra.Total pour le Coquelicotr lézatois : 78 points ; 7 panier fautesà 3 points ; 23 lancers francs.Total pour Toulouse Casselardit : 70 points ; 5 paniers à 3 points ; 11 lancers francs ; 24 fautes.
La fête a duré tard dans la nuit. Après une saison régulière presque parfaite, le Coquelicot lézatois défiait, à L’Isle-Jourdain, sur terrain neutre, Toulouse Casselardit dans un match couperet à l’enjeu immense : l’accession en Prénationale. Un match âpre, tendu, serré. Mais un match victorieux. « Quelque part, c’est un scénario encore plus savoureux » se délecte Sébastien Subra. L’entraîneur du Coquelicot avait du mal à réaliser la portée de l’exploit. 10 ans après, son équipe retrouve la Prénationale. « Je suis fier du groupe, très heureux pour le club. On attendait ça depuis longtemps. C’est une jolie récompense pour tout le travail qu’on a tous accompli, pour tous ces jeunes qui ont bien grandi. » Il y a deux- trois ans, Sébastien Subra avait en effet fait le pari de la jeunesse du club, de la formation. Pari gagnant. « Ce n’est pas une montée de mercenaires. La fierté, elle est là aussi. » Les U 18 vainqueurs de la Coupe de la Garonne, l’équipe réserve masculine elle aussi promue et aux portes du titre, les 90 ans du Coquelicot lézatois auront une saveur particulière lors de la grande fête qui sera organisée les 7 et 8 juin.Une finale, c’est toujours un match à part. Si les Lézatois sont favoris, ils ont du mal à se mettre dans le rythme. « On n’était pas concentré sur ce qu’on avait à faire défensivement. Sur les 25 points qu’on encaisse lors du premier quart, il y en a 8 de trop. »
Une adresse aux lancers francs déterminante
La tension est là. Mais, petit à petit, le Coquelicot retrouve plus de sérénité et refait son retard. « On réajuste les choses et on ne concède que 13 points lors des deuxième et troisième quarts temps. » Oui mais voilà, les Ariégeois n’arrivent pas à faire le break. Chaque ballon, chaque rebond, chaque point vaut de l’or. 41-38 à la mi-temps, 57-51 à l’attaque des dix dernières minutes, rien n’est joué. À cinq minutes de la sirène, l’écart n’est plus que de 2 points. Mais, forts de leurs expériences malheureuses lors des dernières finales de la Coupe de la Garonne, les Lézatois résistent. « On a mis du rythme, on les a agressés. » Résultat, les Lézatois vont très souvent sur la ligne des lancers francs. Avec 24 réussites (contre 11 seulement aux Toulousains), c’est aussi là que le Coquelicot a construit sa victoire et son accession. « On a été moins maladroits que contre Auch » sourit Sébastien Subra. Les dernières minutes sont favorables au Coquelicot qui peut enfin se relâcher et laisser éclater sa joie quand la sirène retentit.Avant de penser à la saison prochaine, il était temps d’aller fêter tout ça jusque tard dans la nuit.