À peine ouverte par Etienne Rocher, la Cave Saint-Étienne regorge de pépites vineuses dont le fameux « blouge », roi de l’été, et promet de jolis moments de rencontres et de gourmandises.
« Je m’appelle Etienne, devant la Cathédrale Saint-Étienne, reprendre la Cave Saint-Étienne avait du sens. » Ça c’est certain, Etienne Rocher, ou l’art de remettre un prénom de quadragénaire à la mode au détour d’une bouteille, tchin ! Il travaille d’abord dans la création de sites internet, puis commence dans le vin et la gastronomie au côté de Christophe Baron à Côté Vin, avant de rejoindre l’Envie où il restera onze ans. La sensation d’avoir fait le tour du métier en tant que salarié le gagne et c’est lors d’un apéro, à cet endroit même, qu’il décide de reprendre cette jolie cave de la rue d’Astorg.

Une sacrée sélection
Le gars a de la bouteille et son référencement s’en ressent. Une sélection qui a du goût, du vin bien fait représenté par de grands noms tels qu’Hauvette et Simone en Provence ou Gramenon en Rhône. Des petits domaines à découvrir, des champagnes tout en bulles distinguées et des spiritueux ou apéritifs sourcés… On ne trouve pas de la Gachiana partout ! (Suze artisanale de Sébastien Gâche, restaurateur à Ségur et à Rodez). On trouve du vin « blouge » bien sûr, la tendance de l’été qui représente, selon Etienne, une belle alternative au rosé trop clair et aux rouges trop lourds.
Romain, son premier employeur et ami de longue date s’occupera des tapas les jeudis soir et samedis midi en mode cuisinés. Des dégustations et ateliers divers verront également très vite le jour, bref, la Cave Saint-Étienne, une cave à vivre !