Le Parti communiste tente de rassembler à gauche en vue des élections municipales de 2026 à Toulouse. La cheffe de file du PCF Inès Goffre-Pedrosa et Pierre Lacaze ont tenu un point presse pour présenter leur programme, mardi 24 juin.
Le chemin vers l’union de la gauche semble d’ores semé d’embûches pour les élections municipales de 2026 à Toulouse. Premier candidat à s’être déclaré à gauche, le député LFI de la 4e circonscription de la Haute-Garonne François Piquemal, ne pourra vraisemblablement pas compter sur les autres formations de la gauche traditionnelle. Elles semblent « s’être ralliées » derrière le Parti communiste (PCF) et sa chef de file Inès Goffre-Pedrosa qui a tenu un point presse, hier, au côté du conseiller régional et ex-secrétaire départemental du PCF Pierre Lacaze.
Des ateliers en commun, samedi 28 juin
La réponse à cette union avec les écologistes, le PS, le PRG, le MARC, Archipel Citoyen, Place publique et Générations. s se trouvera peut-être, samedi 28 juin, au Forum de la librairie Renaissance (Basso Cambo) où les intervenants échangeront toute la journée au sein d’ateliers. Le PCF a invité Régis Godec (EELV), François Briançon (PS), Thierry Cotelle (MRC), Laurent Cherubin (PRG), Caroline Honveau et Maxime Le Texier (Archipel), Aurélien Taravella (Place publique) et Vincent Combe (Génération. S).
« LFI poursuit son chemin seul »
Dans leurs premières propositions, les communistes, qui s’inquiètent « de la montée du RN », veulent supprimer la ZFE, agir contre les déserts médicaux, placer les parkings de Toulouse sous régie municipale, gérer l’eau avec une régie publique, etc. « Si un accord est possible avec tous les partis de gauche, nous pouvons atteindre 30 à 35 % des suffrages, estime Pierre Lacaze. La France insoumise va poursuivre son chemin seule, Mélenchon est plutôt pour la stratégie de l’affrontement à gauche plutôt que le rassemblement. »