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Présent lors de la réouverture du musée des Augustins mercredi, François Piquemal, candidat Insoumis aux municipales de Toulouse, a critiqué à son tour le mur blanc qui sert désormais de pavillon d’accueil.
Le grand mur blanc des Augustins ne fait pas l’unanimité, on le sait. Et depuis mercredi soir, jour de la réouverture du musée après six ans de fermeture, il compte un détracteur de plus en la personne du candidat Insoumis aux municipales, François Piquemal. Ce mur, a-t-il dit d’abord sur les réseaux sociaux, est « moche, sans idées, niant les identités toulousaines ». Et il est surtout, à ses yeux, « à l’image de la politique urbaine » de Jean-Luc Moudenc. La construction, conçue par l’agence portugaise Aires Mateus, en réponse à une commande de la mairie, n’est par ailleurs, pour François Piquemal, « qu’un mur standardisé qu’on peut trouver partout ».
Sur X, les Jeunes Insoumis ont enfoncé le clou : « le style, la matière, la couleur. Rien ne va », ont-ils cinglé en dénonçant « un choix destructeur ».
Le blanc qui divise
François Piquemal se range-t-il ainsi du côté de la majorité des avis ? Le mur, depuis sa construction au printemps 2025, fait polémique, même s’il se trouve aussi des amateurs de ce geste architectural contemporain. Mercredi soir, Jean-Luc Moudenc, lors de son discours d’inauguration du musée, est longuement revenu sur ce qu’il considère comme « un débat » naturel dans une Toulouse où « même les mémés aiment la castagne ». Mais pour lui, il s’agit de justifier le choix, exprimé lors du concours, d’une architecture contemporaine qui fait contraste avec la brique rose traditionnelle.
Le maire, candidat à sa succession, a par exemple rappelé que les Augustins, ancien couvent bénédictin devenu musée à la Révolution, étaient déjà le fruit d’architectures variées venues d’époques différentes. Jean-Luc Moudenc s’est aussi attardé sur la couleur blanche du mur dont on sait qu’il n’était pas lui-même le premier fan. Il a ainsi fait valoir la présence du blanc dans bien d’autres bâtiments toulousains, à commencer par la rue de Metz.
C’est pendant ce discours que François Piquemal, présent à l’inauguration, a rédigé son message, jugeant que le maire « peinait » à expliquer son choix. Ce jeudi, Pierre Esplugas-Labatut, porte-parole de la campagne de Jean-Luc Moudenc, a répliqué. Pour lui, le candidat Insoumis « tourne le dos à la modernité et à l’audace. »