les communistes veulent une gauche rassemblée et jouant collectif

« C’est leur choix ». Depuis plusieurs mois, les communistes travaillent au rassemblement avec le PS, les Écologistes, les forces et personnalités de gauche et les associations qui souhaitent « réellement » construire une alternative à la politique de Jean-Luc Moudenc.

Ensemble, ils avancent pour se mettre d’accord sur « un projet clair, élaboré avec les Toulousains, quartier par quartier ». Comme à Nîmes ou Nice, le PCF appelle à « faire le choix de l’unité sur le projet et le collectif ».

Pour rappel, en avril dernier, le député-candidat LFI François Piquemal a proposé de confier la présidence de la Métropole aux (seuls) Écologistes en cas de victoire à la mairie de Toulouse. Une idée balayée par Régis Godec qui défend « un dispositif ouvert avec les partenaires ».

« Les habitants veulent une nouvelle équipe et une nouvelle gouvernance »

« Persuadés de battre la droite, les macronistes et leur représentant Jean-Luc Moudenc », les communistes proposent de construire une liste commune autour de cinq à dix chefs de file, « capables d’assumer les principales responsabilités municipales et métropolitaines ».

Pas de logique d’entre-soi, pas de personnalisation du pouvoir, mais une équipe solide, à l’image de Toulouse. Car plus qu’un nouveau maire, les habitants veulent une nouvelle équipe et une nouvelle gouvernance », précise le PCF.

En pratique, ce rassemblement doit reposer sur « un projet ambitieux et utile aux habitants de Toulouse ». En vue d’une victoire de la gauche en 2026, les communistes ont d’ailleurs lancé une consultation populaire pour cerner les besoins et aspirations des Toulousains.

Parallèlement, le PCF maintien le dialogue avec les grands secteurs socio-professionnels de la ville, étudiants, actifs, retraités, ainsi que les comités de quartier, et les associations, via des groupes de travail thématiques qu’ils animent.

Cette démarche de rassemblement et de respect mutuel, nous nous y engageons pleinement. Nous invitons nos partenaires à y répondre d’ici juin pour lancer ensemble une dynamique populaire et partagée », insistent les communistes.

Si aucun accord ne devait émerger, le PCF précise qu’il ne renoncera pas à ses propositions. Pour l’heure, Pierre Lacaze et Inès Goffre-Pedrosa poursuivent les rencontres et le travail avec les associations et habitants s’ils devaient conduire une liste de rassemblement.

Début juillet, les adhérents communistes se prononceront sur les suites à donner. « Les Toulousains ont besoin d’une équipe unie, sérieuse et combative et d’un nouveau maire pour répondre aux problèmes de transport, de logement, de sécurité, ou encore d’accès aux services publics ».

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