Un incontournable. Originaire de Toulouse, Amandine Rémy prendra le départ du Tour de France à Lille, le 5 juillet prochain, au volant d’une 2CV Cochonou. Âgée de 42 ans, cette mère de famille travaille dans l’évènementiel depuis 20 ans.
Propriétaire d’une exploitation agricole à Soulan, près de Saint-Lary-Soulan (Ariège), elle est aussi conductrice dans le transport routier : « Je conduis des camions et livre des engins de chantier », confie la quadragénaire, interrogée par L’Opinion Indépendante.
« Je donne du bonheur aux gens »
Ancienne cavalière professionnelle, Amandine Rémy a participé à l’organisation des plus grandes épreuves sportives au monde : Roland-Garros, le Mondial de l’Auto… Autant d’aventures intenses qu’humaines.
Même si elle n’a jamais eu d’affinités particulières avec le vélo, la mère de famille reconnaît qu’on se prête facilement au jeu de la Grande Boucle : « Cochonou est devenu un incontournable du Tour. Il y a une ferveur particulière ».
À bord de la mythique 2CV à carreaux Vichy, la conductrice sera chargée de prévenir le public du passage du joyeux convoi et de réguler l’ensemble des autres véhicules. Toujours en avance sur les coureurs, ce sont eux les vrais gagnants du Tour !
Le public découvre l’arrivée de Cochonou grâce à moi. Je donne du bonheur aux gens. C’est une chance, j’adore ! », se réjouit la quadragénaire, qui suivra, pendant trois semaines, « un rythme soutenu ».
Réveil programmé à 6-7 heures, rendez-vous sur le parking de la caravane à 9 heures, début du (long) périple à 11 heures, retour à l’hôtel à 18-19 heures… « Le public a souvent l’impression qu’on ne pense qu’à faire la fête, mais en réalité tout est parfaitement réglé ».
Alors que Toulouse se prépare à accueillir la 11e étape du Tour de France, le 16 juillet prochain, celle qui a grandi à Donneville ne cache pas son impatience : « Je sais qu’il y aura du monde au bord de la route avec des pancartes », humorise-t-elle.
Autre étape attendue : le contre-la-montre, entre Loudenvielle et l’Altiport 007 de Peyragudes (vallées du Louron). Sur un tracé de 11 km seulement, les coureurs devront livrer une bataille intense contre le chrono… et contre la montagne.
Une montée finale de huit km avec des passages à plus de 13 %, des lacets serrés, des paysages à couper le souffle, et une arrivée légendaire sur le tarmac surplombant les sommets… « Ça va être super », assure Amandine Rémy.
>> À LIRE AUSSI : Toulouse : une centaine de collégiens se mettent dans la peau de diplomates