« Un climat de tension ». Une nouvelle fois, des tags injurieux ont été découverts sur les locaux du PCF à Montauban. Des actes « qui témoignent du danger que représentent les idées d’extrême-droite », déplorent les communistes.
Avant d’ajouter : « Les événements d’Alès ont récemment démontré jusqu’où des individus sont prêts à aller dans leur logique de haine et de division ». Dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, une attaque violente a visé Le Prolé, bar associatif communiste du centre-ville.
Vers minuit, une douzaine d‘individus ont fait irruption dans les lieux, frappant une vingtaine de clients venus participer à une soirée festive. Plusieurs blessés sont à déplorer, dont un dans un état grave.
Selon des témoignages recueillis sur place, les agresseurs seraient liés au « Bloc montpelliérain », un groupuscule d‘extrême droite actif dans la région. Une enquête pour violence aggravée est ouverte, rapportent nos confrères de Ici Gard Lozère.
« L’inaction face à ces agissements est inacceptable »
Face à une série inquiétante d’attaques visant les communistes, le PCF 82 interpelle le ministère de l’Intérieur et le préfet de Tarn-et-Garonne pour exiger la dissolution des groupuscules d’extrême-droite.
« Plus déterminés que jamais », les communistes assurent que « ces intimidations ne les feront pas taire ». Ils continueront à porter « haut » les valeurs de la République, de justice sociale, de solidarité, « aux côtés de toutes celles et ceux qui aspirent à un avenir de paix et d’égalité ».
Clamant que « l’inaction face à ces agissements est inacceptable », le PCF 82 appelle à la vigilance et à la mobilisation citoyenne contre la montée de l’extrême-droite. « Ensemble, nous ferons barrage à la haine et construirons un avenir digne pour toutes et tous ».
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