interpellé par les supporters, Jean-Luc Moudenc répond

« Les signaux d’alerte s’accumulent ». Le 28 mai dernier, le TFC a annoncé le départ de son président Damien Comolli, après cinq années passées à la tête du club, marquées par un titre de champion de Ligue 2, et surtout une victoire en Coupe de France.  

Après avoir demandé au propriétaire du club RedBird Capital Partners de « prendre la parole » pour clarifier la situation et envisager l’avenir, les groupes de supporters des Violets appellent la mairie de Toulouse a « ne pas rester spectatrice ».

Tout indique que le club est aujourd’hui considéré comme un simple actif financier, destiné à être cédé au moment opportun, sans considération pour le projet actif, les supporters ou la Ville », écrivent-ils.

Dénonçant une direction nommée par intérim « quelque part entre New York et Londres », les groupes de supporters des Violets clament que « le TFC ne peut pas être dirigé dans le flou », qu' »il représente un patrimoine local, un lien affectif puissant pour les Toulousains ».

Rappelant que le club a, cette année encore, battu des records d’affluence, ils demandent à Jean-Luc Moudenc d’« assumer pleinement (son) rôle de garant de l’intérêt général » et réitèrent leur appel à RedBird Capital Partners pour qu’il clarifie sa position et son ambition.

« Pour toujours, forza viola ! »

Dans une lettre ouverte publiée sur X le 19 juin dernier, le maire de Toulouse indique « mesurer les inquiétudes des supporters » et être « plus que jamais attentif à ce qu’il se passe au TFC et à son avenir ».

Le TFC est cher au cœur de tous les Toulousains, autant qu’au mien. Ces dernières années, il a bénéficié d’une dynamique extrêmement positive. Le TFC a signé un retour formidable sur la scène nationale et européenne », écrit Jean-Luc Moudenc.

Conscient qu’une équipe ne serait rien sans ses supporters, l’élu rappelle qu' »au-delà du soutien financier », la majorité a investi « massivement » durant ce mandat, « sur le Stadium, pour le club mais surtout ses supporters ».

Se voulant rassurant, le premier édile indique avoir organisé une rencontre avec Neil Chugani, le président par intérim du TFC pour réitérer ses exigences de 2020 et relayer les questionnements des groupes de supporters.

Il s’engage à évoquer avec le nouveau dirigent les ambitions du club, sa stratégie et ses intentions, notamment concernant le chantier du centre de performance et annonce qu’il (leur) proposera un temps d’échange à l’issue de cette rencontre.

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