Il n’en existe encore aucun dans son genre à Toulouse et ses alentours. À partir du jeudi 15 mai 2025, le magasin spécialisé dans la K-pop, « Dingga Dingga Music », ouvrira ses portes en plein centre-ville et marquera peut-être le début d’une ère coréenne dans la Ville rose. Car dans la boutique d’Alexandre Rossignol, rue Arnaud Bernard, se niche une véritable caverne d’Alibaba asiatique. Un univers culturel 100 % Corée, et 100 % surprenant. Reportage.
200 albums d’artistes… épatants !
À ceux qui ne connaissent pas encore cette galaxie, elle vous réserve bien des surprises. Les amateurs de musiques (ou pas) pourront se laisser happer par près de 200 albums d’artistes différents, tous plus étonnants les uns que les autres. « C’est la grande particularité ! Au lieu d’avoir une boîte standard comme on a habituellement, on a des formats très différents », explique Alexandre Rossignol.

Ancien disquaire d’une grande enseigne culturelle
C’est de ça, en grande partie, que l’entrepreneur de 45 ans, ancien disquaire d’une grande enseigne culturelle, est tombé amoureux : le merchandising. S’il n’est pas tombé dedans étant petit, comme Obélix, il a bel et bien la K-pop et tout ce qui gravite autour dans le sang. À tel point que dans son local de 40 m², qu’il a nommé Dingga Dingga en référence à son groupe favori Mamamoo et à l’expression signant « profiter de son temps libre avec paresse et insouciance », il est comme un enfant. Stimulé par les arrivages qui débarqueront de Corée tous les 15 jours pour proposer régulièrement des nouveautés, que ce soit musicales, ou matérielles.
Bien plus encore que de la musique
Car acheter un album de K-pop, ce n’est pas seulement s’offrir un disque. C’est aussi, telles des pochettes-surprises, s’offrir de nombreux gadgets.
Ils sont toujours différents. Ça va de la photo cadre jusqu’à des boîtes entières remplies de goodies. Là, sur cet album, on a un sac à main. Sur celui-ci, une boîte à cookies, là un tote-bag en jean et là un verre à cocktail.
Du vinyle au View-Master et aux figurines
Un peu plus loin, d’autres « CD » prennent des formes rocambolesques. View-Master (appareil à diapositives), figurines, boîte à jus de fruit, dossier de jury, posters ou sortes de boîtes à jeux, se mélangent avec les styles plus classiques tels que les vinyles et CDs dédicacées.

Entre 23 et 28 € l’album en moyenne
« En moyenne, il faut compter entre 23 et 28 € l’album et sur du gros collector, on monte à 50-70 €, mais par exemple sur les petits formats comme le View-Master, c’est moins cher », explique-t-il. Environ 10 € de moins.
Pourtant, c’est bel et bien avec tout un tas de goodies qu’on repart de Dingga Dingga Music. Mais sans aucun CD. « À l’intérieur, il y a une carte avec le QR code pour retrouver l’album en version numérique. On peut aussi avoir des messages directs de l’artiste, une photo card, le clip, et d’autres goodies », renchérit Alexandre Rossignol. Tout pour alimenter la « fan base » de chaque groupe de chanteur.
Des groupes de K-pop passés plusieurs fois par Paris
Parmi les plus connus, à retrouver chez Dingga Dingga ? BTS, Black Pink et Ateez, tous les deux programmés à plusieurs reprises à Paris, ou encore Seventeen et Enhypen.

Mugs, gourdes, bols à ramen… et light sticks
Certains admirateurs pourront même s’acheter à Toulouse les mugs, gourdes, bols à ramen ou encore les « light sticks » de leur groupe préféré. Ces sortes de lanternes spécialement designées pour chacun d’entre eux. « Le principe, c’est de venir au concert avec et souvent les musiques sont synchronisées dessus, elles s’allument pendant le concert », détaille Alexandre Rossignol.
De quoi tenir encore un peu les amoureux de K-pop en haleine avant la future sortie et la prochaine surprise. Et nul besoin d’attendre trop longtemps.
C’est un genre musical qui cherche tout le temps à se renouveler. Si bien qu’au lieu d’avoir un album avec 12 chansons dans l’année, on a deux albums de 7 à 8 chansons. Ça permet d’avoir toujours le groupe en tête et de continuer à être fan.
Des éditions collectors
Alexandre Rossignol en connaît un rayon. Dans le magasin où il travaillait autrefois en tant que disquaire, il avait ouvert un espace K-pop. « Ça marchait bien ! Certaines personnes venaient de loin pour récupérer certains albums. La boutique la plus proche d’ici, avant, c’était à Montpellier », indique-t-il. Il faut dire qu’ils sont parfois tirés en éditions limitées, voire très limitées.
« Je prendrai les réservations via mes réseaux sociaux et d’ici quelques semaines, mon site sera opérationnel et je mettrai en place le click and collect », annonce Alexandre Rossignol. Les dés sont bientôt jetés pour les grands amoureux de la culture musicale coréenne.
Infos pratiques :Dingga Dingga Music9 rue Arnaud BernardOuverture le 15 maiHoraires : le mardi de 13h30 à 19h et du mercredi au samedi de 10h30 à 19h