Affaire Jubillar. Une avocate réclame des fouilles dans un secteur boisé non loin de Cagnac-les-Mines

L’avocate de l’une des amies de Delphine Jubillar vient de déposer une demande d’acte auprès de la présidente de la cour d’assises du Tarn, afin que des fouilles soient menées dans un secteur boisé situé non loin de Cagnac-les-Mines, pour -peut-être ?- retrouver le corps de Delphine Jubillar, selon une information du Parisien, qu’Actu Toulouse est en mesure de confirmer.

A 25 km au nord de Cagnac-les-Mines      

Bien que l’instruction du dossier soit close, Me Pauline Rongier demande que de nouvelles recherches soient menées dans la commune de Mirandol-Bourgnounac, à 25 kilomètres au nord de Cagnac-les-Mines.

Une demande qui se base sur l’exploitation des données du téléphone de Cédric Jubillar. Des coordonnées GPS localisent en effet le téléphone dans une zone boisée et escarpée de Mirandol-Bourgnounac, à 3h21, la nuit de la disparition de Delphine Jubillar, mais aussi la veille, à plusieurs reprises entre 12h24 et 13h10.

Une information connue des enquêteurs

Une expertise avait pourtant établi que le téléphone de Cédric Jubillar était bien éteint la nuit de la disparition de son épouse. Comment dès lors ces données géographiques ont-elles pu être enregistrées ? 

Quoi qu’il en soit, l’information est bel et bien connue des enquêteurs. Les gendarmes s’étaient rendus sur place en avril 2021 pour constater que l’espace boisé n’était accessible que par un « chemin non carrossable long de plusieurs centaines de mètres ».

La fiabilité des coordonnées prête à discussion selon les experts

Aucune fouille particulière n’avait été menée sur place ensuite, la fiabilité des coordonnées géographiques prêtant à discussion, selon les experts.

Me Pauline Rongier demande que la présidente de la cour d’assise du Tarn mandate un nouvel expert pour étudier la fiabilité des coordonnées géographiques et qu’une opération de fouilles soit menée sur place.

Le procès de Cédric Jubillar doit se tenir devant la cour d’assises du Tarn à partir du 22 septembre 2025. Il est aujourd’hui encore soupçonné du meurtre de Delphine, dont le corps n’a pas été retrouvé. Mais n’a jamais cessé de clamer son innocence.