Toulouse. La police intervient deux fois en un week-end sur ce marché sauvage du Mirail

Les marchés sauvages sont le fléau des policiers à Toulouse. Verbalisations, saisies de marchandises, ils tentent par tous les moyens d’empêcher ces ventes illégales. Ce week-end des 24 et 25 mai 2025, les forces de l’ordre se concentrent sur la place André Abbal dans le quartier de la Reynerie. Deux opérations coup de poing en deux jours.

Deux opérations en deux jours

La place André Abbal située dans le quartier du Mirail est bien connue pour ses vendeurs à la sauvette en tous genres. Denrées alimentaires, conserves, vêtement, à peu de chose près, on peut tout y trouver. Mais ces vendeurs, non déclarés, sont un véritable fléau pour le quartier. La police y mène régulièrement des actions pour tenter de verbaliser et de saisir la marchandise des vendeurs. Mais bien souvent prévenus ou alertés par la présence des forces de l’ordre, les commerçants illégaux ne se montrent pas quand la police est là.

Une situation qui ne décourage pas pour autant les agents à se rendre sur place fréquemment. « Nous avons mené deux opérations en deux jours ce week-end. Hier, l’idée était de s’implanter avant même l’arrivée des vendeurs le matin. On a stagné sur la place pour tenter de saisir la marchandise et verbaliser les personnes dans l’illégalité. Ce dimanche matin, nous recommençons », confirme une source policière.

Pourquoi se focaliser sur la place André Abbal ?

Deux opérations en un week-end sur cette même place, une insistance de la police qui pose un questionnement : pourquoi cette place ? « Depuis plusieurs années, 5 ou 6 ans maintenant je dirais, c’est un marché sauvage qui pose un problème avec une concentration de vendeurs à la sauvette qui vendent de tout et n’importe quoi. C’est presque tous les jours comme ça et particulièrement important le week-end », explique une source policière.

Ne pas lâcher l’affaire

Des opérations qui ne sont pas toujours concluantes. « Hier, nous n’avons réalisé que deux verbalisations », mais les forces de l’ordre ne se décourage par pour autant : « ce matin, nous réitérons ».