La Croix : La présidence de la Conférence des évêques de France (CEF) a réagi par un communiqué à la nomination du père Dominique Spina au poste de chancelier par l’archevêque de Toulouse, invitant ce dernier à « reconsidérer (sa) décision ». Une telle intervention est-elle inédite ?
Jean-François Chiron : On peut sans doute l’affirmer. La conférence épiscopale n’a aucun pouvoir sur les évêques dans la gestion de leur diocèse et n’a pas mandat pour agir. Les évêques peuvent s’exprimer s’ils le veulent, et ils le font en privé ou publiquement, mais c’est toujours de l’ordre de la « correction fraternelle », de l’incitation. C’est pourquoi la CEF se limite, comme on lit dans le communiqué, à un « dialogue constructif », invitant l’archevêque de Toulouse à revenir sur sa décision. Elle ne peut pas faire plus.
Cet article est réservé aux abonnés
Vous souhaitez lire la suite ? Abonnez-vous sans engagement à notre offre numérique