En conférence de presse à la veille du choc contre l’Union Bordeaux-Bègles, Ugo Mola a reconnu les coups durs qui frappent les « rouge et noir ». Privé de nombreux cadres, dont Thomas Ramos, le manager croit en la force de son groupe.
Le Stade Toulousain n’arrive pas à Bordeaux dans les meilleures conditions. Ce dimanche 4 mai, au Matmut Atlantique, les Rouge et Noir disputent une demi-finale de Champions Cup face à l’UBB, dans un match 100 % français qui s’annonce tendu. Mais l’absence de plusieurs leaders, à commencer par Thomas Ramos, contraint le staff toulousain à revoir ses plans.
L’absence de Ramos, « un petit bout d’inconnu »
Touché au mollet, Thomas Ramos, héros du quart de finale à Mayol avec une pénalité à la dernière seconde, est finalement forfait. Une décision prise pour éviter de compromettre la fin de saison du joueur. En conférence de presse, ce samedi 3 mai, Ugo Mola n’a pas caché la difficulté de cette absence : « C’est compliqué de jouer sans Thomas Ramos. Si on avait eu la moindre fenêtre pour le faire jouer, on l’aurait fait », a-t-il déclaré.
« Je pense que les joueurs ne se remplacent pas. L’équipe va s’adapter à une nouvelle composition, un leadership différent. Pour nous c’est un petit bout d’inconnu, alors j’imagine que pour nos adversaires aussi », a-t-il ajouté, laissant planer le doute sur les intentions tactiques du Stade.
Déjà privés d’Antoine Dupont, Peato Mauvaka et Blair Kinghorn (tous blessés), les Toulousains devront une nouvelle fois s’appuyer sur leur profondeur d’effectif pour rester en vie sur la scène européenne.
Une composition réorganisée
Avec l’absence de Ramos, Juan Cruz Mallia glisse de l’aile à l’arrière, un poste qu’il connaît bien avec l’Argentine mais où il n’a été titularisé qu’une seule fois cette saison en club. Il devrait aussi assurer les tirs au but (84 % de réussite cette saison). Sur les ailes, Ange Capuozzo est de retour à droite, tandis que Dimitri Delibes, 26 ans, enchaîne une troisième titularisation et jouera sa première demi-finale de Champions Cup.
À la charnière, Paul Graou et Romain Ntamack sont reconduits, alors que le duo Pita Ahki – Pierre-Louis Barassi formera la paire de centres. En troisième ligne, Alexandre Roumat a été préféré à Anthony Jelonch en numéro 8, afin de densifier le jeu en touche. Le cinq de devant reste inchangé par rapport au quart de finale, avec Meafou et Flament en deuxième ligne, et la première ligne Baille – Marchand – Aldegheri.
Sur le banc, le staff a opté pour une configuration à six avants et deux trois-quarts, avec notamment le retour du demi de mêlée japonais Naoto Saito et la présence du jeune Mathis Castro-Ferreira. Santiago Chocobares complète les options derrière.
Malgré les coups durs, l’état d’esprit reste intact côté toulousain : « On est amoindri, mais on croit en nous », a résumé Mola, qui mise sur l’expérience de ses cadres restants et l’envie de ses jeunes pour bousculer une UBB qui jouera devant son public.